Chers Compatriotes,
Je suis convaincu que les
gabonais en général et les jeunes en particulier, sont de plus en plus
conscients du fait que le salut du Gabon, sinon sa libération ne passera que
par le peuple. Le célèbre philosophe Karl Marx, n’a t-il pas dit et je cite:
"La lutte est la sage femme de l'histoire". Il s'agit ici d'une
lutte, où le prolétaire (l’oppressé ou le peuple) renverserait le pouvoir
établi par un soulèvement ou une insurrection fut-elle pacifique. De ce fait,
il conviendrait que le peuple dans le contexte moderne actuel, puisse mettre en
œuvre une stratégie qui lui permettrait d'arriver à ses fins. Comment y
arriver? Comment cela serait-il possible dans la mesure où il existe des
dissensions, divergences et mésententes entre les oppressés eux-mêmes?
Nous savons tous que le
courage n'est pas absence de peur, c'est vrai mais encore faudrait-il que ce
courage soit bien orienté et bien canalisé afin de créer une dynamique capable
d'évincer le pouvoir établi. Il faudrait à mon sens revoir les différents
blocages dans le contexte actuel de notre cher et tendre pays, le Gabon. Pays
dans lequel se trouve à la tête, un système qui a duré au pouvoir et par
conséquent qui s'est enraciné tel un baobab qui serait difficile à abattre. Mon
grand père me disait souvent :" peu importe la hauteur et la grandeur d'un
arbre, une petite hache est capable de l'abattre". Mais, fort de ce qui
précède la question de savoir, qu'est qui constituait une hache et comment la
fabrique t-on? A la réponse à cette question, je me suis dit que la hache se
compose d'une manche et d'une tête.
En revanche cette manche à
besoin de bras robustes pour parachever l'abattage de l'arbre et sa chute par
le bûcheron (le peuple). Nous essayerons de conceptualiser les choses. La
manche ici peut symboliser l’union du peuple et/ ou des oppressés aussi bien à
l’intérieur du Gabon que dans sa Diaspora. Où nous constatons un peu plus
chaque jour, les réactions publiques (via Internet à travers les réseaux
sociaux, les médias radiotélévisés publiques et privés internationaux comme
nationaux) des compatriotes qui, sans crainte de représailles de ce qui
pourrait leurs arriver (suppression de bourses, licenciement, interdiction ou
blocage à l’accès à la fonction publique ou privée). Ces derniers dénoncent,
fustigent, critiquent et condamnent les dérives et maux socio-économique,
politique voir même religieux de notre pays. Ils proposent de ce fait, des
solutions claires et rigoureuses qui vont dans une logique de libération
nationale car conscients de cette réalité indubitable selon laquelle, Gabon est
un état voyou, policier, oppresseur et oligarchique, dirigé par une poignée de
personnes qui ont vendu leur dignité. N'ayant aucune éthique et en manque total
d’amour pour leurs semblables et de patriotisme, ils (PDG-Bongo et alliés)
détournent, assassinent, violent les droits fondamentaux du peuple, utilisent
la ruse et la violence comme moyens pour se maintenir au pouvoir, au sens
machiavélique du terme (relatif à l’œuvre de machiavel intitulé," Le
Prince").
Ainsi, nous observons la
recrudescence des phénomènes de crimes rituels et financiers, qui restent à nos
jours impunis la plupart du temps. Les BMA (Biens Mal Acquis), nous ont prouvé
que le Gabon est depuis plusieurs décennies, un véritable gâteau où tout le
monde veut se servir et vient prendre sa part. Nous nous rappelons tous cette
pratique bien connue des gabonais, surtout à l'époque de Bongo père. Pratique
qui voulait que: quand tu fasses un peu ou même beaucoup de bruits la journée,
la nuit on t'appelle. En clair, quand tu deviens opposant (encore faudrait-il
que tu le sois vraiment) et que tu réussis à gagner la confiance des
populations , qui croient en tes convictions pour un changement réel et
effectif.
Aussi, Celui-ci "
l'opposant", a toujours ou presque que toujours déçu les personnes qui lui
ont accordé leur confiance. Nous savons tous comment cela se termine, soit par
une compromission, soit par une alliance avec le camp de l'ennemi du peuple ou
encore par la fissure ou division soit disant, du PDG qui, après que les
anciens hiérarques aient été lésés par on ne sait quoi, décident de partir du
navire qui leurs a tout donné. Et prétendent enfin venir rejoindre le camp de
l'opposition ( la vraie ou la fausse?), soit encore pour avoir eu des problème
d'ego ou tout simplement à cause d'une guéguerre entre deux enfants du roi dont
l'un, aurait la prétention de penser ou avoir conscience de ce que le père
l'aurait choisi comme successeur et/ ou héritier du trône.
Or, lorsqu'on est
démocrate, on ne peut pas avoir ce genre de logique anti-démocratique. Ce qui
veut dire qu'on pense que la gestion d'un pays n'appartient qu’a une famille,
un clan, un parti ou à un ancien membre du parti qui a contribué à mettre notre
pays dans un profond précipice. Notre pays qui continue incessamment de
s'enfoncer au regard impuissant du peuple, de la Société Civile, des partis de
l' "opposition", des organisations de la Diaspora gabonaise de
France, du Canada, des Etats-Unis, Belgique, Maroc, Afrique du sud etc.
Nous n’ignorons pas que le
PDG, ses alliés et la légion étrangère dirigent le Gabon par une gestion sectaire,
irrationnelle et posent des actes relevant de l’amateurisme politique et de
gestion de la cité, et ce malgré leurs multiples, docteurs, ingénieurs et
autres diplômés. Ali Bongo, le (PDG) et le gouvernement gabonais sont la racine
de tous les maux dont souffre le Gabon, ce régime est en perte visible de
popularité, d'estime, de crédibilité, de confiance et il n'a plus jamais gagné
une élection ou presque depuis 1990. Sachant qu’il dirige les institutions de
la République avec une absence de séparation de pouvoir et du fait que les
institutions soient au service du parti au pouvoir et non du peuple. Sachant
qu’ils essayeront par tous les moyens de contrôler les organisateurs des
scrutins électoraux à leurs propres fins. Sachant que la corruption, l’achat de
consciences, les fraudes électorale sont des aspects qui démontrent la mauvaise
foi des gouvernant, à faire un sorte que le Gabon devienne une véritable
démocratie par le truchement des élections crédibles et transparentes, gage
d’une réelle démocratisation du pays et d’une alternance politique (45 ans de
pouvoir sans partage et illégitime, ça suffit).
Aussi, cet état de chose
qui veut que le PDG et alliés soient toujours en train d'occuper des postes
stratégiques et gagner les élections truquées ou pipées et dont les résultats
sont connus à l'avance. L'échéance électorale soit disant
"biométrique", qui vient de connaitre son épilogue et qui à travers
le cirque que nous ont présenté le pouvoir émergent d'Ali 9, dont le train de
l'émergence serait encore à la gare (d’après ses dires). La vérité c’est qu’ils
se préparent déjà pour les futures les présidentielles de 2016, avec pour seul
but de rester éternellement au pouvoir quelque soit les moyens.
" Lorsque je pense ce
n'est pas moi qui pense mais c'est le peuple qui pense à travers moi" a pu
dire le philosophe allemand Leibniz.
Chers compatriotes,
Je ne suis pas un docteur
en science politique, je parle non seulement en temps qu’ homme de terrains,
combattant des Droits de l'Homme, analyste politique, patriote, philanthrope
mais surtout en tant que citoyen gabonais et penseur libre, bien qu'étant
membre le la Société Civile. Le but ici est d'essayer de retransmette à travers
une synthèse ou résumé, les inquiétudes du gabonais lambda et du peuple, ses attentes
et aspirations profondes.
Par conséquent si nous
revenons à la symbolique de la manche, le but inavoué est de faire comprendre
au peuple gabonais du Gabon et de sa Diaspora, doit comprendre la nécessité
d'union des forces vives de la nation des gabonais de tout bord, non pas pour
un discours politique visant à faire valoir un brigue à la présidence de la
République, mais plutôt, d'avoir un discours d' "union nationale"
contre la pouvoir oppresseur et ennemi du peuple, le PDG. Discours clair,
déterminant et axé sur une bataille insurrectionnelle, qui emmènera les
gabonais en crise de confiance et qui, pour la plupart ont une désaffection et
un désintéressement de la chose politique, en raison des multiples trahisons
qui ont parfois fait perdre la vie à certains d’entre eux.
D’après mes modestes
sondages qui ont commencé, il y ‘ a un peu plus de 3 ans. Les populations ont
peur de s'engager dans cette bataille par risque d'être trompé une nouvelle
fois. Ainsi, le premier constat ici, nous amène à penser qu'il faille dans un
premier temps, redonner espoir au peuple et installer un climat de confiance
par un discours vrai et constant sur le départ d'Ali Bongo avant ou en 2016.
Puis renoncer aux replis identitaires car : Gabonais nous sommes et le Gabon
nous appartient tous, nous devons prôner la méritocratie et non le
divisionnisme ; que vous soyez du nord ou sud de l’est où de l’ouest, le plus
important est de penser à l’avenir de notre pays qui laisse présager des
lendemains sombres car diriger par des individus qui sont venus aux rennes du
pouvoir par des méthodes draconiennes et ne soucient pas du destin du Gabon.
Fort de ce qui précède, il
convient de conclure en disant que le peuple ne croit plus en ses leaders et a
du mal à redonner sa confiance aux potentiels vendeurs d'illusions car ayant
été trahi par le passé et rouler dans la farine. Face à cela, il conviendrait
de créer une nouvelle dynamique dans laquelle tous les partenaires ou forces
vives de la Nation (étudiants, élèves, syndicats, commerçants, fonctionnaires
et sans emploi) seront impliquer pour fortifier le bras qui donnera le coup
final sur l'arbre" PDG-Bongo", ne dit-on pas que l'union la fait la
force.
In Fine, Je pense que cette
bataille doit être l'affaire de tous et que l'intérêt supérieur du Gabon est
au-dessus des intérêts particuliers. Je dis, trêve de bavardage, trêve de
conflit de leadership, trêve d'immobilisme, trêve de peurs, trêve de divisions,
trêve de politiques politiciennes... Le changement au Gabon, se résume en un
seul mot: la vindicte populaire ou l'insurrection pacifique car il n'en saurait
être autrement. L'article 35 de la déclaration universelle des droits de
l’homme qui nous confère ce droit universelle et inaliénable stipule et je cite
: « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour
le peuple et pour une portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus
indispensable des devoirs ».
Le PDG, ne partira jamais
du pouvoir par la voix des urnes, seule une insurrection pacifique et souveraine
est la condition sine qua non.
Le temps n'attend pas qui
l'attend, 2016 pointe à l'horizon, ne soignons pas surpris de voir un unième
coup d'état électoral si nous ne commençons pas à appliquer des stratégies et
ce dès maintenant.
Chers compatriotes,
Tous en espérant que ce
message, que j'ai voulu partager avec vous, attire votre attention, nous
rapproche et unisse toutes les forces vives (du Gabon et sa Diaspora) de la
Nation contre notre ennemi commun, le PDG. Je souhaite que notre victoire à travers
la chute des Bongo-PDG, ne soit plus un rêve mais une réalité.
"La victoire de demain
commence aujourd'hui"
Que Dieu bénisse le Gabon
et toutes les autres nations de la terre!! Je vous remercie!
Junior Tchissambo
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