jeudi 9 janvier 2014

#Gabon: Message important au peuple gabonais pour la libération du Gabon du système Bongo-PDG (Junior Tchissambo)

Nous jugeons ce message assez important pour le partager sur notre blog:
Message au peuple gabonais, aux leaders de la Société Civile, aux combattants des Droits de l'Homme, aux activistes du Gabon et de sa Diaspora
Chers Compatriotes,
Je suis convaincu que les gabonais en général et les jeunes en particulier, sont de plus en plus conscients du fait que le salut du Gabon, sinon sa libération ne passera que par le peuple. Le célèbre philosophe Karl Marx, n’a t-il pas dit et je cite: "La lutte est la sage femme de l'histoire". Il s'agit ici d'une lutte, où le prolétaire (l’oppressé ou le peuple) renverserait le pouvoir établi par un soulèvement ou une insurrection fut-elle pacifique. De ce fait, il conviendrait que le peuple dans le contexte moderne actuel, puisse mettre en œuvre une stratégie qui lui permettrait d'arriver à ses fins. Comment y arriver? Comment cela serait-il possible dans la mesure où il existe des dissensions, divergences et mésententes entre les oppressés eux-mêmes?

Nous savons tous que le courage n'est pas absence de peur, c'est vrai mais encore faudrait-il que ce courage soit bien orienté et bien canalisé afin de créer une dynamique capable d'évincer le pouvoir établi. Il faudrait à mon sens revoir les différents blocages dans le contexte actuel de notre cher et tendre pays, le Gabon. Pays dans lequel se trouve à la tête, un système qui a duré au pouvoir et par conséquent qui s'est enraciné tel un baobab qui serait difficile à abattre. Mon grand père me disait souvent :" peu importe la hauteur et la grandeur d'un arbre, une petite hache est capable de l'abattre". Mais, fort de ce qui précède la question de savoir, qu'est qui constituait une hache et comment la fabrique t-on? A la réponse à cette question, je me suis dit que la hache se compose d'une manche et d'une tête.

En revanche cette manche à besoin de bras robustes pour parachever l'abattage de l'arbre et sa chute par le bûcheron (le peuple). Nous essayerons de conceptualiser les choses. La manche ici peut symboliser l’union du peuple et/ ou des oppressés aussi bien à l’intérieur du Gabon que dans sa Diaspora. Où nous constatons un peu plus chaque jour, les réactions publiques (via Internet à travers les réseaux sociaux, les médias radiotélévisés publiques et privés internationaux comme nationaux) des compatriotes qui, sans crainte de représailles de ce qui pourrait leurs arriver (suppression de bourses, licenciement, interdiction ou blocage à l’accès à la fonction publique ou privée). Ces derniers dénoncent, fustigent, critiquent et condamnent les dérives et maux socio-économique, politique voir même religieux de notre pays. Ils proposent de ce fait, des solutions claires et rigoureuses qui vont dans une logique de libération nationale car conscients de cette réalité indubitable selon laquelle, Gabon est un état voyou, policier, oppresseur et oligarchique, dirigé par une poignée de personnes qui ont vendu leur dignité. N'ayant aucune éthique et en manque total d’amour pour leurs semblables et de patriotisme, ils (PDG-Bongo et alliés) détournent, assassinent, violent les droits fondamentaux du peuple, utilisent la ruse et la violence comme moyens pour se maintenir au pouvoir, au sens machiavélique du terme (relatif à l’œuvre de machiavel intitulé," Le Prince").

Ainsi, nous observons la recrudescence des phénomènes de crimes rituels et financiers, qui restent à nos jours impunis la plupart du temps. Les BMA (Biens Mal Acquis), nous ont prouvé que le Gabon est depuis plusieurs décennies, un véritable gâteau où tout le monde veut se servir et vient prendre sa part. Nous nous rappelons tous cette pratique bien connue des gabonais, surtout à l'époque de Bongo père. Pratique qui voulait que: quand tu fasses un peu ou même beaucoup de bruits la journée, la nuit on t'appelle. En clair, quand tu deviens opposant (encore faudrait-il que tu le sois vraiment) et que tu réussis à gagner la confiance des populations , qui croient en tes convictions pour un changement réel et effectif.

Aussi, Celui-ci " l'opposant", a toujours ou presque que toujours déçu les personnes qui lui ont accordé leur confiance. Nous savons tous comment cela se termine, soit par une compromission, soit par une alliance avec le camp de l'ennemi du peuple ou encore par la fissure ou division soit disant, du PDG qui, après que les anciens hiérarques aient été lésés par on ne sait quoi, décident de partir du navire qui leurs a tout donné. Et prétendent enfin venir rejoindre le camp de l'opposition ( la vraie ou la fausse?), soit encore pour avoir eu des problème d'ego ou tout simplement à cause d'une guéguerre entre deux enfants du roi dont l'un, aurait la prétention de penser ou avoir conscience de ce que le père l'aurait choisi comme successeur et/ ou héritier du trône.

Or, lorsqu'on est démocrate, on ne peut pas avoir ce genre de logique anti-démocratique. Ce qui veut dire qu'on pense que la gestion d'un pays n'appartient qu’a une famille, un clan, un parti ou à un ancien membre du parti qui a contribué à mettre notre pays dans un profond précipice. Notre pays qui continue incessamment de s'enfoncer au regard impuissant du peuple, de la Société Civile, des partis de l' "opposition", des organisations de la Diaspora gabonaise de France, du Canada, des Etats-Unis, Belgique, Maroc, Afrique du sud etc.

Nous n’ignorons pas que le PDG, ses alliés et la légion étrangère dirigent le Gabon par une gestion sectaire, irrationnelle et posent des actes relevant de l’amateurisme politique et de gestion de la cité, et ce malgré leurs multiples, docteurs, ingénieurs et autres diplômés. Ali Bongo, le (PDG) et le gouvernement gabonais sont la racine de tous les maux dont souffre le Gabon, ce régime est en perte visible de popularité, d'estime, de crédibilité, de confiance et il n'a plus jamais gagné une élection ou presque depuis 1990. Sachant qu’il dirige les institutions de la République avec une absence de séparation de pouvoir et du fait que les institutions soient au service du parti au pouvoir et non du peuple. Sachant qu’ils essayeront par tous les moyens de contrôler les organisateurs des scrutins électoraux à leurs propres fins. Sachant que la corruption, l’achat de consciences, les fraudes électorale sont des aspects qui démontrent la mauvaise foi des gouvernant, à faire un sorte que le Gabon devienne une véritable démocratie par le truchement des élections crédibles et transparentes, gage d’une réelle démocratisation du pays et d’une alternance politique (45 ans de pouvoir sans partage et illégitime, ça suffit).

Aussi, cet état de chose qui veut que le PDG et alliés soient toujours en train d'occuper des postes stratégiques et gagner les élections truquées ou pipées et dont les résultats sont connus à l'avance. L'échéance électorale soit disant "biométrique", qui vient de connaitre son épilogue et qui à travers le cirque que nous ont présenté le pouvoir émergent d'Ali 9, dont le train de l'émergence serait encore à la gare (d’après ses dires). La vérité c’est qu’ils se préparent déjà pour les futures les présidentielles de 2016, avec pour seul but de rester éternellement au pouvoir quelque soit les moyens.

" Lorsque je pense ce n'est pas moi qui pense mais c'est le peuple qui pense à travers moi" a pu dire le philosophe allemand Leibniz.

Chers compatriotes,

Je ne suis pas un docteur en science politique, je parle non seulement en temps qu’ homme de terrains, combattant des Droits de l'Homme, analyste politique, patriote, philanthrope mais surtout en tant que citoyen gabonais et penseur libre, bien qu'étant membre le la Société Civile. Le but ici est d'essayer de retransmette à travers une synthèse ou résumé, les inquiétudes du gabonais lambda et du peuple, ses attentes et aspirations profondes.

Par conséquent si nous revenons à la symbolique de la manche, le but inavoué est de faire comprendre au peuple gabonais du Gabon et de sa Diaspora, doit comprendre la nécessité d'union des forces vives de la nation des gabonais de tout bord, non pas pour un discours politique visant à faire valoir un brigue à la présidence de la République, mais plutôt, d'avoir un discours d' "union nationale" contre la pouvoir oppresseur et ennemi du peuple, le PDG. Discours clair, déterminant et axé sur une bataille insurrectionnelle, qui emmènera les gabonais en crise de confiance et qui, pour la plupart ont une désaffection et un désintéressement de la chose politique, en raison des multiples trahisons qui ont parfois fait perdre la vie à certains d’entre eux.

D’après mes modestes sondages qui ont commencé, il y ‘ a un peu plus de 3 ans. Les populations ont peur de s'engager dans cette bataille par risque d'être trompé une nouvelle fois. Ainsi, le premier constat ici, nous amène à penser qu'il faille dans un premier temps, redonner espoir au peuple et installer un climat de confiance par un discours vrai et constant sur le départ d'Ali Bongo avant ou en 2016. Puis renoncer aux replis identitaires car : Gabonais nous sommes et le Gabon nous appartient tous, nous devons prôner la méritocratie et non le divisionnisme ; que vous soyez du nord ou sud de l’est où de l’ouest, le plus important est de penser à l’avenir de notre pays qui laisse présager des lendemains sombres car diriger par des individus qui sont venus aux rennes du pouvoir par des méthodes draconiennes et ne soucient pas du destin du Gabon.

Fort de ce qui précède, il convient de conclure en disant que le peuple ne croit plus en ses leaders et a du mal à redonner sa confiance aux potentiels vendeurs d'illusions car ayant été trahi par le passé et rouler dans la farine. Face à cela, il conviendrait de créer une nouvelle dynamique dans laquelle tous les partenaires ou forces vives de la Nation (étudiants, élèves, syndicats, commerçants, fonctionnaires et sans emploi) seront impliquer pour fortifier le bras qui donnera le coup final sur l'arbre" PDG-Bongo", ne dit-on pas que l'union la fait la force.

In Fine, Je pense que cette bataille doit être l'affaire de tous et que l'intérêt supérieur du Gabon est au-dessus des intérêts particuliers. Je dis, trêve de bavardage, trêve de conflit de leadership, trêve d'immobilisme, trêve de peurs, trêve de divisions, trêve de politiques politiciennes... Le changement au Gabon, se résume en un seul mot: la vindicte populaire ou l'insurrection pacifique car il n'en saurait être autrement. L'article 35 de la déclaration universelle des droits de l’homme qui nous confère ce droit universelle et inaliénable stipule et je cite : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour une portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

Le PDG, ne partira jamais du pouvoir par la voix des urnes, seule une insurrection pacifique et souveraine est la condition sine qua non.

Le temps n'attend pas qui l'attend, 2016 pointe à l'horizon, ne soignons pas surpris de voir un unième coup d'état électoral si nous ne commençons pas à appliquer des stratégies et ce dès maintenant.

Chers compatriotes,

Tous en espérant que ce message, que j'ai voulu partager avec vous, attire votre attention, nous rapproche et unisse toutes les forces vives (du Gabon et sa Diaspora) de la Nation contre notre ennemi commun, le PDG. Je souhaite que notre victoire à travers la chute des Bongo-PDG, ne soit plus un rêve mais une réalité.

"La victoire de demain commence aujourd'hui"

Que Dieu bénisse le Gabon et toutes les autres nations de la terre!! Je vous remercie!


Junior Tchissambo


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