samedi 25 janvier 2014

#Gabon-Insolite: Une jeune fille crie à l’ablation de son clitoris lors d’un accouchement


Gabon - Insolite

Une jeune fille crie à l’ablation de son clitoris lors d’un accouchement

Libreville. 25 Janvier 2014.

L’HISTOIRE semble invraisemblable. Pourtant, elle pourrait avoir un fondement de vérité. Une parturiente de 20 ans, F.N, crie à l’ablation de son clitoris lors d’un accouchement, mardi, au centre médical de Ntoum, le chef-lieu du département du Komo-Mondah (province de l’Estuaire.)

Selon les propres déclarations de l’accouchée, cette dernière aurait mis au monde un bébé de sexe féminin de 2,850 kg sans difficultés. Peu après, elle a ressenti une brûlure et une douleur atroces à la place de l’organe érectile. Dans un premier temps, a expliqué la jeune fille, elle s’est dit qu’il s’agissait des douleurs consécutives à l’accouchement.

Mais elle a constaté un saignement et une douleur aigüe à la partie antérieure de la vulve. Lorsque sa mère s’est mise à lui faire de l’eau chaude, cette dernière aurait finalement constaté l’ablation du clitoris de sa fille, probablement à l’aide d’un bistouri. « Elle saignait à flots », a témoigné le concubin de la jeune fille.

Que s’est-il passé à la maternité du centre médical de Ntoum ? La question taraude les esprits au sein de la famille de la parturiente. Cette dernière dit n’avoir pas retrouvé ses automatismes. « Je ne me sens pas encore bien. Jusqu’à hier, je saignais encore à l’endroit où se trouvait l’organe », a confié la jeune fille, visiblement hypocondriaque.

Le procureur de Libreville, Sidonie-Flore Ouwé, informée par une personne de bonne foi, aurait demandé à la parturiente de se rendre dès lundi à Libreville pour procéder à des examens médicaux à l’issue desquels l’action publique pourrait être engagée si l’ablation de son clitoris est fondée. La famille de la supposée victime attend que toute la lumière soit faite sur cette affaire.

D’après des témoignages concordants, une autre jeune parturiente avait crié à l’ablation de son clitoris lors d’un accouchement à la même unité sanitaire, il y a quelques semaines. « Elle s’était confiée à plusieurs personnes mais elle n’a pas encore déposé une plainte contre le centre médical », a avancé un jeune habitant de la ville de Ntoum.




Jonas Moulenda
Journaliste à Echos du Nord



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