jeudi 30 juin 2011

Gabonese civil society calls for democratic interference in Gabon

TO: The Presidents of the United States of America and France, the Secretary General of the United Nations, the President of the Commission of the African Union and President of the Commission of the European Union 

It is in the name of democracy, universal principle and foundation of freedoms that we send you this wake-up call, a call for help for our country Gabon. 

As you know, Gabon is in ruins. A widespread destruction caused by a criminal oligarchy in power for nearly half a century. 

This oligarchy political mafia organized a large-scale looting of the country's wealth and orchestrated a criminal policy of subjugation, of collective impoverishment of a population reduced to begging and bumnest or homelessness. 

The oligarchic system has organized corruption in people's attitudes and way of thinking: this enterprise is planned by ideologues of this unique thinking criminal regime. Ultimately, noble people of this country are in fact driven to resignation, to the renunciation of their legitimate rights, in short, to despair. 

For 43 years, everyday life in Gabon is a tragedy. Gabonese people are deprived of their basic rights in education, health, access to housing and decent jobs... 

 All socio-economic indicators show the miserable situation of Gabon and the inability of those in power to offer them a minimum living wage. In truth, the leaders of Gabon were enriched in billions of dollars at the expense of two-thirds of the population. These stolen resources were placed in tax havens and Western banks. 

The many reforms announced with great fanfare by Mr. Ali Bongo, experienced no realization on the ground. Meanwhile, the president will travel the world at taxpayers expense. His trips are estimated in the hundreds of billions of CFA francs. 

Against all odds, in defiance of the noble claims of social or civil sectors, the President bought a palace valued more than 100 million euros in Paris. This abject expense is a real humiliation toward Gabonese people. 

Facing these vile acts in nature and in scope, civil society expresses its strong disapproval of the mismanagement of Gabon by the corrupt ruling clan. 

Civil society is committed to the international community and the people of Gabon to the end to defend the dignity of the individual harmed in this country. 

Gabon, like Egypt of Moubarack and Tunisia of Ben Ali, is chained, paralyzed and imprisoned in a real system of hunger. 

As in Egypt, Tunisia, Libya, Cote d'Ivoire and Senegal, Gabon wants a democratic rule of law, transparent preserving democratic freedoms of its citizens

The Gabonese want full democracy, based on the will of the people to determine their future and build a new governance model

With the above, organizations of civil society in Gabon, urges the international community including the United States Government, the French Government, the Security Council of the United Nations, the African Union and the European Union, to exercise democratic right to interfere in Gabon to allow the holding of free and credible elections in a transparent and peaceful environment. 

This request is justified by the current deadlock of the democratic process in the country by a clan that refuses any possibility of alternation by free and transparent elections, and confiscation of regulatory instruments of democracy. In 2009, following the death of Mr Omar Bongo Ondimba, the second head of state, elections were held in conditions most questionable and resulted in a monarchical succession to power through the son of the late president and the maintenance of a corrupt and oligarchic system responsible for the holistic disaster of the nation of Gabon. 

At this moment, the involvement of the international community becomes crucial because Gabon is now on the brink of implosion since so many violations of fundamental rights of citizens and the endless frustrations of the people by an arrogant management of state by this oligarchy have become legion. Indeed, the Gabonese people as a whole has the burning desire to be free of tyranny and a corrupt system of slavery. We demand the dismantling of the system that crushes an entire people and that dehumanizes children in this country. Even if the system has changed its head of state, the political structure in its ideological and totalitarian organization still remains in place. It is for this reason that the interference of the international community in Gabon is a sine qua non condition to avoid chaos and anarchy.

Libreville, 29 June 2011


(Les signataires, des membres de SENA, CONASYSED, FESEENA, BrainForest, Publiez ce que vous Payez, ROLBG, OND, TV+, Mkulu Le Messager / Le temps, Echos du Nord, SEEPS, SAEG, USDS / USAP, Africa n°1)

 

Lettre d'interpellation de la société civile gabonaise pour une ingérence démocratique au Gabon

Aux  présidents des Etats unis d’Amérique, et  de la République Française, au Secrétaire Général des Nations Unies, au Président de la Commission de l’Union Africaine et au Président de la Commission de l’Union Européenne
 
C’est au nom de la démocratie, principe universel et fondement des libertés, que nous vous adressons ce cri d’alarme, cet appel au secours en faveur de notre pays le Gabon.
 
Comme vous le savez, le Gabon est en ruine. Une ruine généralisée provoquée par une oligarchie criminelle au pouvoir depuis près d’un demi-siècle.
 
Cette oligarchie politico mafieuse a organisé un pillage à grande échelle des richesses  du pays et orchestrée une politique criminelle d’assujettissement, d’appauvrissement collectif d’une population réduite à la mendicité et considérablement clochardisée.
 
Le système oligarchique a organisé  la corruption des mentalités et de la pensée : Cette entreprise est planifiée par les idéologues de pensée unique du régime  criminel. Au bout du compte, les peuples nobles de ce pays sont de fait poussés à la résignation, à la renonciation de leurs droits légitime, bref, au désespoir.
 
Depuis 43 ans, le quotidien des gabonais est une véritable tragédie. Les gabonais sont privés de leurs droits fondamentaux en matière d’éducation, de santé, d’accès au logement et à un emploi décent…
 
Tous les indicateurs socio-économiques démontrent la situation misérable des gabonais et l’incapacité du pouvoir en place à leur offrir le minimum vital. En vérité, les dirigeants gabonais se sont enrichis en milliards de dollars au détriment des deux tiers de la population. Ces ressources volées ont été placées dans les paradis fiscaux et les banques occidentales.
 
Les nombreuses reformes annoncées en grande pompe par  Monsieur Ali BONGO, n’ont connu aucune matérialisation sur le terrain. Pendant ce temps, le président se ballade dans le monde entier au frais du contribuable. Ses déplacements se chiffrent en centaines de milliards de francs CFA.
 
Contre vents et marées, au mépris des nobles revendications des secteurs sociaux, le Président s’est acheté un palace de plus de 100 millions d’euros à paris. Cette dépense abjecte est une véritable humiliation  à l’égard du peuple gabonais.
 
Face ces actes ignobles par leur nature et de par leur portée, la société civile marque sa ferme désapprobation de la gestion calamiteuse du Gabon par le clan véreux au pouvoir.
 
La société civile s’engage devant  la communauté internationale et le peuple gabonais à défendre jusqu’au bout la dignité de la personne humaine bafouée dans ce pays.
 
Le Gabon, comme l’Egypte de MOUBARACK et  la Tunisie de BEN ALI est enchaîné, paralysé et prisonnier d’un véritable système famélique.
 
Comme en Egypte, en Tunisie, en Libye, en Cote d’ivoire et au Sénégal, les gabonais veulent un Etat de droit démocratique, transparent qui préserve  les libertés démocratiques de ses citoyens.
 
Les gabonais veulent une démocratie totale, fondée sur la volonté du peuple à déterminer son avenir et construire un nouveau modèle de gouvernance.
 
Fort de ce qui précède, les organisations de la société civile gabonaise, appelle la communauté internationale notamment le Gouvernement des Etats Unis, le Gouvernement français, le Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Union Africaine et l’Union Européenne, à exercer le droit d’ingérence démocratique au Gabon afin de permettre la tenue des élections libres, crédibles dans un environnement transparent et paisible.
 
Cette demande se justifie par le blocage actuel du processus démocratique dans le pays par un clan qui refuse toute possibilité d’alternance par les élections libres et transparentes, et la confiscation des instruments de régulation de la démocratie. En 2009, suite au décès de Monsieur Omar BONGO ONDIMBA, deuxième chef de l’Etat, des élections se sont déroulées dans les conditions les plus contestables et ont consacré une succession monarchique au pouvoir à travers le fils du président défunt et le maintien du régime corrompu, oligarchique et responsable du désastre holistique de la nation gabonaise.
 
A ce moment là, l’implication de la communauté internationale devient  alors vitale car le Gabon  est désormais au bord du gouffre et de l’implosion, tellement les violations des droits fondamentaux des citoyens, les frustrations incessantes du peuple par une gestion orgueilleuse de l’Etat par cette oligarchie sont devenues légion. En effet, le peuple gabonais dans sa globalité n’a plus pour désir ardent que de se libérer de la tyrannie et d’un système d’esclavage corrompu. Nous demandons le démantèlement  de ce système qui écrase tout un peuple et qui déshumanise les enfants de ce pays. Certes le système a changé de tête, mais la structure politique dans son orientation idéologique et son organisation totalitaire demeure en place. C’est pour cette raison que l’ingérence de la communauté internationale au Gabon est la condition sine qua non pour éviter le chao et l’anarchie.
 
Fait à Libreville, le 29 juin 2011
 
 
 

Fin du mois du Gabon à la présidence du Conseil de sécurité

(Traduit de l'original)


Par Matthew Russell Lee 

NATIONS UNIES, 29 Juin - Le mois du Gabon en tant que président du Conseil de sécurité de l'ONU était censé prendre fin le 28 Juin, avec une réception dans une salle de bal située 17 étages au-dessus la Troisième avenue (Third Avenue à New York). 

Mais au moins trois points de l'ordre se sont prolongés passé la réception, y compris une résolution sur la Force des Nations Unies chargée d´observer le dégagement (FNUOD) qui était encore en cours de négociation, quant à la façon dont les événements en Syrie devrait être traités, pendant que la fête était en cours. 

Le Représentant permanent du Gabon, Nelson Messone, a accueilli ses collègues du Conseil de sécurité en face de deux écrans montrant des scènes de Libreville et l'ensemble du pays, de grandes billes de bois transportés par camions, de mangroves poussant dans les rivières, de même q'un vieux dessin en noir et blanc d'Albert Schweitzer. 







Nelsone Essone lors de son point de presse





Parallèlement au printemps devenu été arabe, le sprint final de la présidence du Gabon a été centré autour de la résolution, imprévue au début du mois, autorisant les troupes éthiopiennes à s'installer dans la région d'Abyei au Soudan pendant six mois

Un personne a plaisanté que la FNUOD, aussi, a commencé comme une mission de désengagement temporaire - et est toujours là. 

La semaine de négociations sur la force d'Abyei a été utilisée pour expliquer le retard pour le transfert de la présidence du Conseil de sécurité à l'Allemagne en Juillet - peut-être aussi tard que le 8 Juillet - incluant la présidence de la résolution nécessaire pour une nouvelle mission au Sud-Soudan. 

Hardeep Singh Puri de l'Inde, qui plus tôt dans la journée avait déclaré lors d'une session de l'ONU sur la gouvernance mondiale qu'un «membre du Secrétariat», durant les réunions de lundi sur la Libye, avait déclaré au Conseil que Kadhafi a tué plus de civils que l'OTAN, a expliqué à Inner City Press que ce commentaire, fait lors des consultations à huis clos, était un aveu de l'ONU que la campagne de l'OTAN qui avait pour but de protéger les civils était entrain d'avoir l'effet inverse. 

De l'autre côté de la pièce, Susan Rice des États-Unis, après une longue conversation avec Messone, s'est entretenu avec la presse. Interrogée sur la Déclaration Présidentielle (abrégée en anglais PRST) moribonde introduite sur la visite des ministres de l'Union africaine à la mi-Juin, elle a dit, entre autres choses, que le PRST n'a pas aidé à faire avancer les choses. La visite a quand même eu lieu. Ne devrait-elle pas au moins être immortalisée par le Conseil, comme l'a été le "briefing" du 28 Juin sur la Guinée-Bissau? 

A la fin de la session sur la Guinée Bissau, Messone émergea pour lire une déclaration de presse (lien vidéo). Pendant qu'il refusait de répondre à la question de "Inner City Press" sur la responsabilité des assassinats dans son pays en 2009, et avant même que le travail du mois ne soit complété, Messone avait fait six apparitions télévisées au "Stakeout". 

C'était le double de ce que l'Ambassadeur français Gérard Araud a fait en mai, lorsque la France était à la présidence. Araud avait été repéré le 27 Juin de retour à l'édifice "North Lawn" de l'ONU, impérieusement en tête d'une délégation sur les dernières négociations relatives budget du maintien de la paix de l'ONU, qui étaient également toujours en cours. 

Plus tôt ce jour-là, l'ONU avait confirmé tardivement ce que Inner City Press a signalé deux semaines plus tôt: que le Haut responsable du maintien de la paix de l'ONU, Alain Le Roy,  partira

A la réception de mardi soir, certains ont convenu et d'autres non, de ce que la presse prédisait deux semaines auparavant, qu'Eric Chevalier, également de la France, remplacera M. Le Roy. Il y avait un consensus, cependant, que ce sera un Français. C'est ainsi que l'ONU fonctionne, ou ne fonctionne pas.

Visitez ce site.
http://innercitypress.com/scend1gab062911.html

mardi 28 juin 2011

Gabon: The seven lessons of the National Union (Union Nationale) in the 2nd district of Libreville

(notre traduction d'un article récent de Gaboneco, voir source ci-dessous)

The political party of Zacharie Myboto, currently dissolved, helded a meeting in a private enclosure in Libreville on 25 June. There were seven successive speakers on the podium, each one declining one theme aiming to, in essence, keep alight the militant flame of its members and supporters.
 

Constraint to the semi-clandestinely since its dissolution by the Minister of the Interior on January 28, the National Union (UN), the opposition political party led by Zacharie Myboto, held a meeting on 25 June in a private concession area of ​​Louis in the 2nd district of Libreville. Seven speakers have succeeded at the microphone to maintain support of activists and supporters on many topics.
 

The first of them, Gerard Ella Nguema, Deputy Executive Secretary of the UN, focused his remarks on the comparison and lessons that the Gabonese people can learn from recent events in Senegal and demonstrate, according to the speaker, that there are no invincible President, no army that wins against its own people or diet that can withstand indefinitely the determination of people. The Deputy Executive Secretary of the UN invited the audience to take action, asking them to "get out barriers and break out of fear." Expressing embarrassment to be forced to have meetings in private concessions, he suggested that fear to defy fear bravely now, to learn from Senegal and move forward in order to obtain the organization of free and transparent elections in Gabon.
 

Thierry Nang, Minister of Agriculture and Fisheries of the alternative government formed by Mba Obama exhorted the crowd to not just attend meetings and go home, as after a fair. The framework of the UN explained that participation in these meetings should allow to soak realities that must then be relayed in homes, neighborhoods and professional offices so that more people are aware of the possibility of political change in the country. Thierry Nang has also discussed the recent events in Senegal saying that it is a background work that has paid off. But, he said, this work should not be confined to the sole direction of the UN, but to everyone.
 

Radegonde Djenno, Minister of the Environment, Tourism and National Parks, in charge of Sustainable Development of parallel government of Andre Mba Obame, for his part, considers that women have always been at the forefront of social and political struggles. Drawing on the example of Rosa Parks who had sounded the start of the civil rights movement in the United States of America, she focused her remarks on the involvement of women in the struggle for democratic freedoms and political change. She called this group of activists to establish cells for mobilization and awareness.
 

Professor John Nambo who is Minister of the Interior and Decentralization in the above mentioned government in exile, has talked about the activism of President Ali Bongo to "be recognized internationally," but especially on the visit of Jean-Pierre Raffarin in Gabon. Expressing his surprise that former French Prime Minister came to Gabon at this moment and the things he said here and there, Nambo John asked the audience to not be impressed or think that carrots are cooked.
 

Dr. Raphael Badege Lendoye, Prime Minister of Mba Obame's parallel government, said for his part that those who rule a country must show exemplary in all respects. Suggesting that Ali Bongo is not exemplary, he deduced that he must be disqualified from his duties at the top of the state. He supported his statement by referring to the  quarreled birth of the President, controversial claims about his education, etc...
 

Jean Eyeghe Ndong, vice president of the UN, also went on the podium to call people to rally further. We note his quip: "When people tell me Mr Eyéghé I am behind you, I ask them what you are doing behind me? You have to be next to me or with me".
 

Zacharie Myboto, president of the semi-clandestine political party, closed the meeting by addressing the concerns of the audience. Particularly with regard to the introduction of biometrics in the electoral system and the rehabilitation of the UN. The President of the UN returned to the same credo: "No biometrics, no election," asking people to be ready to prevent the organization of the election if the authority would hold a ballot without biometrics. About the UN, Zacharie Myboto does not expect the petition submitted to the Council of State by that party to fail, since the dissolution of the National Union was made, according to the speaker, in violation of all rules of the state.
 

Waiting for his rehabilitation, the National Union has been, for some time, holding meetings and private talks in enclosures that can accommodate people. The meeting of last Saturday drew several hundred people.

Source: Gaboneco (in french)
http://www.gaboneco.com/show_article.php?IDActu=22877

vendredi 24 juin 2011

Did the government of Gabon lie about the dead from the prison of Bitam?

(Warning: the photos included in this text may offend. We apologize. But the truth must be told!)

Following the discovery of foreigners found dead in a prison in Bitam, north of Gabon, the Gabonese government was quick to issue a press release June 16, 2011 to among other things, expose the (so called) disinformation in the media about the causes of death of these expatriates, while justifying their deaths with diagnostics such as diarrhea and respiratory disorders or behavior, probably related to the outbreak of a cholera epidemic. The government even pushed the irony to advise the population to implement hygienic measures against epidemics such as cholera (which could also hit them, one can imagine reading the press release).

The Gabonese government statement also stated that:

" Contrairement à certaines informations véhiculés sans fondement, faisant état de prétendue maltraitance, de sévices ou de tortures, il s'agirait plutôt d'un cas de santé public, que nous déplorons": "Unlike some of the unfounded information conveyed with reports of alleged mistreatment, abuse or torture, it's more a case of public health, which we deplore."

Now we have pictures of the deceased. Looking at the photos, it is right to seriously question whether the Gabonese government has once again lied to its people and the international community. Gabon is recognized by Amnesty International and the U.S. State Department as a country that has been violating blithely Human rights for decades. Would the dead from the prison of Bitam they be one more incident of the uncomplimentary charts to Gabon, a country directed with iron fist by the Bongo family for over 44 years?



It goes without saying that with the photos that reveal the swollen faces of the dead from the prison of Bitam, Ali Bongo and his cronies of the PDG (ruling party for 44 years) must respond to the world about what really happened to the deceased. Even if they were illegal in Gabon, the fact remains that every human being should be treated with dignity. There is no reason why the police or the gendarmerie have carried out torture to death of men, only to get away without consequences for the vile acts posed.



Even better, for the Gabonese government, if there is clear evidence that he lied to the people and the international community on the deaths of prison Bitam, it must also suffer the consequences or sanctions following such manipulation of the information and its recidivism in the violation of Human Rights.

What Ben Ali Bongo and his government will still tell us lies like now?

The international protection of human rights organizations must go up to the plate and denounce the reactionary attitude of the Government of Gabon and President of Gabon who wanted to hide the truth!




Let's recall that out of the presidential elections of 30 August 2009, the military (including the famous Red Berets) committed atrocities against people who were demonstrating peacefully. Results: at least a dozen deaths. Images are still around to show what happened, including on YouTube. No investigation was made ​​and the Gabonese government has never explained why the soldiers fired live ammunition on unarmed people?

Body a young man killed in 2009 during 
a peaceful demontrastion in Port-Gentil, Gabon


How long will the human rights violations continue in Gabon without Ali Ben Bongo, and the PDG, his party, pay the true price? Can they continue to kill the defenseless people in this way and continue to lead Gabon?
Reference: A Gabonese, speaks out about elections being stolen by Ali Bongo

CL


Le gouvernement gabonais a-t-il menti au sujet des morts de la prison de Bitam?

(Attention: les photos incluses dans ce texte peuvent choquer. Nous nous en excusons. Mais la vérité doit être dite!)

Suite à la découverte de personnes étrangères retrouvées mortes dans une prison de Bitam au Nord du Gabon, le gouvernement gabonais s'est empressé de publier un communiqué le 16 juin 2011 pour entre autres, dénoncer la désinformation dans les médias au sujet des causes de la mort de ces expatriés, tout en justifiant leur décès par des diagnostiques comme la diarrhée et les troubles respiratoires ou de comportement, probablement reliés à l'éclosion d'une épidémie de choléra. Il a même poussé l'ironie jusqu'à conseiller à la population d'appliquer les mesures d'hygiène contre les épidémies comme le Choléra (qui pourrait les frapper aussi, s'imagine-t-on en lisant le communiqué).

Le communiqué du gouvernement gabonais précisait d'ailleurs ceci:

"Contrairement à certaines informations véhiculés sans fondement, faisant état de prétendue maltraitance, de sévices ou de tortures, il s'agirait plutôt d'un cas de santé public, que nous déplorons".

Voilà maintenant que des photos des personnes décédées sont disponibles. Au vue des photos, on est droit de se poser sérieusement la question de savoir si le gouvernement gabonais a encore une fois menti à sa population et à la communauté internationale. Le Gabon est reconnu par Amnistie Internationale et le Département d'État (ministère des affaires étrangères) américain comme un pays qui viole allègrement les Droits de la personne depuis des décennies. Les morts de la prison de Bitam seraient-elles un incident de plus à mettre au palmarès peu élogieux du Gabon dirigé de main de fer par la famille Bongo depuis plus de 44 ans?



Il va sans dire qu'avec les photos qui révèlent les visages tuméfiés des morts de la prison de Bitam, Ali Bongo et ses acolytes du PDG doivent répondre au monde entier sur ce qui est réellement arrivé à ces personnes décédées. Quand bien même elles étaient en situation irrégulière au Gabon, il n'en demeure pas moins que tout être humain doit être traité avec dignité. Il n'y a pas de raison que les autorités policières ou de la gendarmerie aient procédé à des tortures jusqu'à mort d'hommes, pour finalement s'en sortir sans conséquences pour les actes ignobles posés.



Mieux, le gouvernement gabonais, s'il est clairement prouvé qu'il a menti à la population et à la communauté internationale sur les morts de la prison de Bitam, doit aussi subir les conséquences ou sanctions qui doivent suivre une telle manipulation de l'information et de son récidivisme dans la violation des Droits de la personne.

Qu'est-ce que Ali Ben Bongo et son gouvernement vont encore nous dire comme mensonge maintenant?



Les organismes internationaux de défense des Droits de l'Homme doivent monter au créneau et dénoncer l'attitude rétrograde du gouvernement gabonais et du président du Gabon qui ont voulu cacher la vérité!

Rappelons qu'au sortir des élections présidentielles du 30 août 2009, les militaires (notamment les fameux bérets rouges) ont commis les exactions envers une population qui manifestaient pacifiquement. Résultats, au moins une dizaine de morts. Des images le témoignent, notamment sur YouTube. Aucune enquête n'a été faite et le gouvernement gabonais n'a jamais justifié pourquoi les militaires ont tiré à balles réelles sur une population sans armes?

 Tuerie de Port-Gentil, Gabon, 2009

Jusqu'à quand les violations des Droits humains vont continuer au Gabon sans que Ali Ben Bongo et le PDG, son parti, en paient le prix véritable? Peut-on continuer à tuer la population sans défense de cette façon et continuer à diriger le Gabon?

Référence: Les Gabonais s'expriment sur le vol des élections en 2009.


 C.L.



vendredi 10 juin 2011

Obama invites a dictator of an African nation (Gabon) at the White House

Obama and a White House invite for dictator who has stolen billions from his impoverished African nation


Obama invite à la Maison Blanche un dictateur africain qui a volé des milliards de son pays appauvri

By Daniel Bates

Last updated at 11:17 PM on 9th June 2011

Barack Obama has come under fire for extending a formal invitation to a shamed African dictator who has ruthlessly plundered billions of dollars from his own country.

The U.S. President is today having a coveted private meeting with President Ali Bongo of Gabon in the Oval Office despite his appalling track record.

Bongo’s family has ruled the impoverished African nation with an iron fist for five decades and have used its oil riches to fund a life of outrageous luxury.

Meanwhile one third of people in Gabon live on less than $2 a day and thousands starve to death each year or are forced to pick through garbage to find food.

Critics have pointed out that Gabon, with a population of 1.5 million, is the third-largest oil producer in sub-Saharan Africa.

They claim that the only reason Mr Obama has agreed to the meeting is that he wants to curry favour with an ally to secure America’s fuel supplies - regardless of who it is.

The Bongo family’s abuse of Gabon is well-documented and dates back to 1967 when Omar Bongo, Ali’s father, took over.

Two years ago he died paving the way for Ali Bongo to continue the reign of corruption.

Investigations have revealed the Bongos have dozens of luxury homes in places like the French Riviera and a $120million 14-bedroom townhouse in Paris.

During one shopping spree in 2006 Ali Bongo’s then wife balked at the idea of moving into a property that cost a mere $25million.

‘I need something really big, really, really, really big,’ Inge said. ‘I would think for that amount of money, I would expect a bit more grandeur.

‘I've tried to downsize, but it's just not in my character’.

Jack Blum, a United Nations consultant and expert on offshore banking, told ABC News that the meeting with Mr Obama sends out the wrong message.

He said that over the years the Bongos had siphoned off a quarter of Gabon’s GDP which has made them ‘incredibly rich’.

‘There's absolutely no shame,’ Blum said of Bongo and his cronies.

‘I would say that the people who are running the country are guilty of grand theft nation’.

Senator Carl Levin, D-Michigan, added that: ‘Omar Bongo and now his son Ali Bongo have for more than 40 years run a regime in Gabon which diverts their country's wealth for their family's persona.

A Congressional report he wrote last year showed that ‘the Bongos misused U.S. financial institutions to carry out suspicious transactions involving millions of dollars.’

‘Omar Bongo and now his son Ali Bongo have for more than 40 years run a regime in Gabon which diverts their country's wealth for their family's personal use’
 Senator Carl Levin

Speaking to ABC News White House press secretary Jay Carney admitted that Bongo has a ‘less than sterling’ record.

‘First of all, the president of Gabon is making reform efforts, which we support,’ he said.

‘Secondly ... Gabon has been an important partner in some of the issues that are very important to American national security.’

A spokesman for Bongo claimed that the president is a reformer, but could not explain how he built up such fantastic wealth.

jeudi 9 juin 2011

Gabon: Nation du Grand Vol: Ali Bongo à la Maison Blanche

(notre traduction de l'anglais)


ABC NEWS / NIGHTLINE

By BRIAN ROSS (@brianross) and ANNA SCHECTER
June 8, 2011

La famille qui a gouverné la nation africaine du Gabon depuis des décennies a été accusée d'être corrompue, d'avoir volé des centaines de millions de dollars, et de présider à un système rongé par la corruption, mais cela n'a pas empêché le président Obama d'inviter le Président Ali Bongo du Gabon à la Maison Blanche jeudi (9 juin 2011).

De la Maison Blanche, le secrétaire de La Presse (genre de secrétaire d'État à la Communication à la présidence des États-Unis), porte-parole de la Maison blanche, Jay Carney a concédé à ABC News mercredi (8 juin 2011) que le président Bongo a un "bagage très peu élogieux" (less then sterling record), mais a déclaré qu'il était "très important" pour le président Obama d'accorder à Ali Bongo la très convoitée rencontre au bureau Oval, de toute façon.

"Tout d'abord, le président du Gabon fait des efforts de réforme, que nous soutenons», a déclaré Carney. "Deuxièmement ... Le Gabon a été un partenaire important dans certaines des questions qui sont très importantes pour la sécurité nationale américaine."

Jack Blum, un consultant des Nations Unies et expert sur les activités bancaires offshore (hors du territoire national), a déclaré que l'invitation envoie un message inquiétant. Blum estime que ces dernières années, la famille Bongo et ses acolytes ont siphonné environ 25 pour cent du produit intérieur brut du pays. Et cela les a rendu incroyablement riches."

"Ils n'ont absolument aucune honte", a déclaré Blum. «Je dirais que les gens qui dirigent le pays se sont rendus coupables de la nation du Grand Vol - Grand Theft Nation en anglais».

La famille Bongo, comme détaillé dans une enquête diffusée par ABC News sur les "Nouvelles du monde avec Diane Sawyer" (World News with Diane Sawyer) et "Nightline" ce soir (8 juin 2011), dirige la nation riche en pétrole mais sous-développé, depuis 1967. Après la mort de son père Omar Bongo il y a deux ans aujourd'hui, Ali Bongo a été élu président lui-même, et préside aujourd'hui non seulement au Gabon, mais un empire familial, qui aurait été le produit de la corruption, estimé par les enquêteurs américains à des centaines de millions de dollars.

"Omar Bongo et maintenant son fils Ali Bongo, depuis plus de 40 ans, gère un régime au Gabon qui détournent la richesse de leur pays pour un usage personnel de leur famille», a déclaré le sénateur Démocrate du Michigan, Carl Levin, à ABC News. Le sénateur Levin a indiqué que le rapport de 2010 du Congrès sur la corruption à l'étranger d'une commission d'enquête qu'il préside "montre comment les Bongo utilisent à mauvais escient les institutions financières américaines afin d'effectuer des transactions suspectes évaluer à plusieurs millions de dollars."

Les Bongo ont littéralement des douzaines de maisons de luxe valant des millions de dollars partout dans le monde, de Beverly Hills, où ils possèdent trois maisons, à la Côte d'Azur en France. Après une plainte pénale déposée par un groupe de Droits de l'Homme, les autorités en France ont constaté que la famille avait plus de 30 propriétés de luxe dans ce seul pays, y compris une maison de ville de 14 chambres à Paris valant plus de 120 millions de dollars , que Ali Bongo a acheté l'an dernier.

Au cours d'une virée de shopping à Malibu en 2006 capturée par la chaîne VH-1, l'épouse d'alors d'Ali Bongo, Inge, a flairé un manoir de 25 millions de dollars. «J'ai besoin de quelque chose de vraiment grand, vraiment, vraiment, vraiment grand, dit-elle. "Je pense que pour cette somme d'argent, je m'attends à un peu plus de grandeur."

"J'ai essayé de réduire (mes ambitions), mais ce n'est tout simplement pas dans mon caractère», a conclu Inge.

Le mode de vie des Bongo est un contraste frappant avec la plupart des gens qui vivent au Gabon, un pays d'expression française d'Afrique de l'Ouest de la taille du Colorado qui abrite 1,5 million de personnes. Les revenus du pétrole font du Gabon l'un des pays les plus prospères de l'Afrique, mais il est aussi un lieu où certaines familles sont encore obligées de chercher dans les poubelles pour manger. Un tiers de la population vit avec 2 dollars par jour.

Etats-Unis: Gabon un lieu de «la corruption généralisée du gouvernement"

Les États-Unis affirme qu'il y a eu des améliorations depuis l'arrivée du nouveau Président Bongo, mais selon le dernier rapport du Département d'Etat, le Gabon est toujours un lieu de "corruption généralisée du gouvernement" marqué par "l'utilisation excessive de la force par la police," où même la prise de photos des nombreux palais de la famille Bongo est contre la loi.

Le président Ali Bongo a refusé les demandes répétées par ABC News pour une entrevue afin de discuter des allégations de corruption. Un de ses principaux collaborateurs a dit qu'aucune agence de nouvelles de bonne réputation ne poserait de telles questions, et il a accusé ABC News de mener une campagne de diffamation contre le Président.

Au Gabon, les gens peuvent aller en prison pour avoir critiqué la famille régnante. C'est ce qui s'est passé à Marc Ona, une victime de la polio qui est l'une des rares personnes au Gabon a continué à critiquer le règne de la famille Bongo publiquement. Il a été brièvement envoyé en prison pour cela par Bongo père.

Priez de dire s'il pensait qu'en parlant à ABC News il s'exposait ainsi à la possibilité de créer de nouvelles sources de problèmes avec le gouvernement, Ona dit: «Oui, mais je ne m'en fais pas." (pour ne pas dire, je m'en fous!).

Ona dit qu'il devait échapper à la police secrète afin de rencontrer ABC News tard dans la nuit dans un hôtel de la capitale de Libreville, mais qu'il voulait que les Américains sachent que la corruption et l'impunité sont encore monnaie courante sous le président Ali Bongo.

Ali Bongo Ali avec Giuliani, Chris Tucker

Le président Ali Bongo a utilisé son argent pour voyager dans le monde en grand, et se faire beaucoup d'amis importants. A New York l'an dernier lors d'une réunion des Nations Unies, il a loué tout un musée pour organiser une fête en son honneur, où il a été félicité par l'ancien maire de New York Rudolph Giuliani pour son travail dans la protection de l'environnement africain.
Tous les membres de son entourage sont restés dans l'un des hôtels les plus chers de New York, avec des célébrités, pendant que le comédien Chris Tucker s'y est arrêté pour une visite.

Lorsque ABC News s'est pointé pour une visite et quelques questions, la réaction a été très différente. «Vous êtes venus ici avec une approche biaisée", a déclaré un assistant de Ali Bongo, qui a mis sa main sur une caméra ABC News et nous a ordonné: "Sortez d'ici, sortez d'ici."

Un porte-parole du président Ali Bongo a insisté auprès de ABC News qu'il est un réformateur qui cherche à lutter contre la corruption dans le pays. Le porte-parole n'a fourni aucune explication à ABC News, cependant, sur la façon dont la famille Bongo a pu amasser une telle fortune.

Source: ABC News


C.L.



mercredi 8 juin 2011

To President Obama: Urgent Call to Cancel Meeting with Dictator Ali Bongo Ondimba

(le français suit)

PLATEFORME CITOYENNE
The Voice of the Gabonese Community in the United States

Barack Obama
President of the United States
The White House
1600 Pennsylvania Avenue NW
Washington, DC 20500 June 7, 2011

Re: Urgent Call to Cancel Meeting with Dictator Ali Bongo Ondimba

Dear Mr. President:

Having become aware of your plan to meet with Gabonese despot Ali Bongo Ondimba on Wednesday June 8, 2011, We, the members of the Plateforme Citoyenne (Citizen Platform), write in great urgency to request, in the name of the Gabonese people and of the Gabonese Community in the United States, that you do not meet with the dictator.

Meeting with Ali Bongo Ondimba, Mr. President, would be a slap in the face of the Gabonese people and, at the same time, constitute an unacceptable and contradictory move by the United States. You would basically be condoning the reign of dictatorship in Gabon and the continuation of human right abuses in a country that has been ruled by the same family for 44 years now. You would also be giving legitimacy to an impostor who came to power using arbitrary and illegal means. It is well known that dictators in Africa often seek photo ops with the President of the United States as badges of support that they can then brandish on their national TVs as proof that the United States supports their criminal regimes. As a matter of fact, in 2005, Omar Bongo Ondimba, the father of Ali Bongo Ondimba, paid the now convicted U.S. lobbyist and crook Jack Abramoff a staggering $9 million for the opportunity of a photo op with George W. Bush. He got his photo, and with it, defiantly and arrogantly went on to rig the next election in Gabon. History is now repeating itself under your watch, President Obama. This will be a terrible blow to the Gabonese people.

Mr. President, we urge you to not contradict your own stance on the issues of democracy and governance in Africa. During your Accra visit in 2009, you made history when you stated that Africa did not need strong men, it needed only strong institutions, and you would work only with those leaders seeking to advance the interests of their people through strong democratic institutions. In 2010, you made history again when you received the young leaders of Africa at the white and stated that there could be no development in Africa without democracy and that you were going to stand on the side of the African youth’s aspirations for democracy. Clearly, Ali Bongo is not a representative sample of your stated ideals for Africa. On the contrary, Mr. President, you are basically throwing all those great words down the drain and acquiescing to the status quo of dictatorship in Gabon, and at the same time shattering the hopes for change of the Gabonese and African people. You are also betraying those young people whose dreams of democracy you reignited at the White House in 2010.

The Gabonese people are simply tired of living in extreme poverty in a country that is one of the richest in Africa. The Gabonese people are tired of the 44-year-old reign of the Bongo family. The Gabonese people cringe at the sole idea of potentially living under the despotic rule of the same family for 73 years, which risks happening if Ali Bongo is allowed to rule the country for life the way his father did. Unfortunately, the potential for this happening is now greater than ever after the heir despot amended the Constitution in December 2010 to give himself military powers and the ability to overrule both the Parliament and the Constitutional Court by decree. As a result, the media, the army, the treasury, the parliament and the courts are now more than ever firmly under the firm and personal control of Ali Bongo. This is intolerable and cannot be allowed to continue, especially now that recent revelations in Gabon have provided proof that Mr. Ali Bongo Ondimba used a falsified birth certificate in his bid to become President of Gabon. Using false documents is a crime, and that alone would have been sufficient to lead to his immediate impeachment.

We are sure you know, Mr. President, that Gabon is far from being a democracy. In fact, in its annual reports on Human Rights, the State Department’s own Web site has consistently described Gabon as a country “dominated by a strong presidency and the Gabonese Democratic Party (PDG), which has held power since 1968.” The reports have further described the country as one in which the “human rights record remained poor,» with “limited ability of citizens to change their government; use of excessive force, including torture toward prisoners and detainees; harsh prison conditions; arbitrary arrest and detention; an inefficient judiciary susceptible to government influence; restrictions on the right to privacy; restrictions on freedom of speech, press, association, and movement; harassment of refugees; widespread government corruption; violence and societal discrimination against women, persons with HIV/AIDS, and noncitizen Africans; trafficking in persons, particularly children; and forced labor and child labor.”

Ali Bongo himself is as corrupt as his father was. As a matter of fact, he was recently implicated in various corruption scandals, including recent February 2010 report and findings by the United States Senate’s Permanent Subcommittee on Investigations (http://levin.senate.gov/senate/statement.cfm?id=322089). The Senate found that, in 2006, Mr. Ali Bongo had given $25 million of Gabon’s money to his now former wife Inge Collins Bongo for the purchase of a $25 million mansion in Malibu, California. In 2006, Mr. Ali Bongo and his father Omar Bongo also “hired a U.S. lobbyist, Jeffrey Birrell, to buy U.S.-made armored vehicles and to obtain U.S. government permission to buy six C-130 military cargo aircraft from Saudi Arabia to support his regime.” This report echoes the 1999 investigation by the same Senate Permanent Subcommittee on Investigations, which had found that Omar Bongo was depositing huge amounts of Gabon’s money (some $130 million) in accounts held at the Citibank of New York.

These sums were for personal use and had apparently been illegally siphoned out of the country’s treasury. Various other inquiries have determined that Omar Bongo often illegally allocated himself close to 10% of the Gabonese budget annually, and was receiving annual bribes of 50 million Euros ($68 million) from the French oil company Elf-Aquitaine. And not too long ago, Ali Bongo bought himself a $130 million private hotel in Paris.

The U.S. Senate’s 2010 report is not, therefore, mincing its words when it describes Ali Bongo and his deceased father in the following terms: “Omar Bongo, President of Gabon for 41 years until his death last year, and his eldest son, Ali Bongo, Minister of Defense until he took his father’s place as President of the country […] are notorious for accumulating massive wealth while in office in a country known for poverty.” The system of corruption and money laundering which Ali Bongo inherited from his father is still pretty much intact. Worse, Gabon is an oil-and-minerals-rich country with a per-capita income which the CIA World Factbook rates at close to $14,000 (many times higher than those of China and India), yet 60% of the population still lives under the poverty line, and the country lacks basic infrastructure in the form of decent hospitals and roads. Meanwhile, the Bongo family owns 39 properties in France worth $200 million, including 70 bank accounts and million-dollar collection automobiles. This is just in France alone.

Furthermore, the close to 300 WikiLeaks documents recently leaked that feature American diplomatic cables concerning Gabon provide clear and convincing evidence that the United States does not really believe in the legitimacy of the Ali Bongo regime. For instance, in Cable No. 1473 of November 2009, an American Ambassador charges that France has had a hard time implementing Sarkozy’s “rupture” policy whenever crises related to issues of governance have erupted in its former colonies, such as Mauritania, Gabon, Madagascar, Niger and Guinea Conakry. According to the cable, France has tended to favor the status quo to the detriment of the noble principles of democracy and human rights.

In Cable No. 215456 issued by the American Embassy in Yaoundé, Cameroon, Mr. Ali Bongo and his deceased father Omar Bongo are shown to have directly benefited from, and plotted, the misappropriation of close to $36 million from the coffers of the Banque des Etats d’Afrique Centrale (BEAC). The Gabonese governor appointed by Omar Bongo had also fraudulently diverted some 500 million Euros of the bank’s money into risky investments in France whose primary aim was to make such funds available to the President of Gabon’s family and political friends in Paris.

We believe the above descriptions summarize in very poignant fashion the main facets of the Bongo regime in Gabon: its political survival for 44 years has been based only on rigged elections, rampant corruption, despotic rule, and use of military force to coerce the People into submission.

It is time, Mr. President, America upheld the principles you yourself have set forth in your stated policies towards Africa. The Gabonese people simply cannot understand why you would ask for the resignation of Hosni Mubarak of Egypt, who was overthrown by his people, and forcefully demand, in the case of Côte d’Ivoire, the departure of Laurent Gbagbo following an unconstitutional decision to stay in power, and not support the Gabonese people.

We ask, Mr. President, that you refuse to lend legitimacy to the Ali Bongo regime. Tell Ali Bongo, Mr. President, that you will meet with him only after he has returned Gabon back to, at least, the 1991 constitution, and free and fair elections are held that will bring to power a president really chosen and democratically elected by the Gabonese people.

Sincerely,

Interim Managing Committee
Plateforme Citoyenne

Tel.: +1.973-447-9763
Fax: +1.973-669-9708
Email: plateformeusa@gmail.com 


Traduction en Français

Cher Monsieur le Président:

Ayant pris conscience de votre plan de rencontrer gabonaise despote Ali Bongo Ondimba, le mercredi 8 Juin 2011, Nous, les membres de la Plateforme Citoyenne (Citizen Platform), écrire dans une grande urgence à la demande, au nom du peuple gabonais et de la Communauté gabonaise aux Etats-Unis, que vous n'avez pas rencontrer le dictateur.

Rencontre avec Ali Bongo Ondimba, Monsieur le Président, serait une gifle à la face du peuple gabonais et, en même temps, constitue un geste inacceptable et contradictoire par les États-Unis. Vous serait essentiellement l'apologie du règne de la dictature au Gabon et la poursuite des atteintes aux droits humains dans un pays qui a été dirigé par la même famille depuis 44 ans maintenant. Vous auriez aussi donner une légitimité à un imposteur qui est arrivé au pouvoir par des moyens arbitraires et illégales. Il est bien connu que les dictateurs en Afrique cherchent souvent des séances de photo avec le Président des États-Unis que des badges de soutien qu'ils peuvent ensuite brandir sur leur téléviseur nationale comme preuve que les États-Unis appuient leurs régimes criminels. En fait, en 2005, Omar Bongo Ondimba, le père d'Ali Bongo Ondimba, a payé le lobbyiste désormais condamnés États-Unis et escroc Jack Abramoff la somme astronomique de 9 millions pour l'occasion d'une séance de photo avec George W. Bush. Il a eu sa photo, et avec elle, un air de défi et arrogance est allé à truquer les prochaines élections au Gabon. L'histoire est maintenant de se répéter dans votre montre, le président Obama. Ce sera un coup terrible pour le peuple gabonais.

Monsieur le Président, nous vous demandons de ne pas en contradiction avec votre propre position sur les questions de la démocratie et la gouvernance en Afrique. Lors de votre visite à Accra en 2009, vous avez fait l'histoire quand vous avez déclaré que l'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts, il ne fallait que des institutions fortes, et vous ne fonctionnerait qu'avec les dirigeants qui cherchent à promouvoir les intérêts de leur peuple par le biais des institutions démocratiques fortes. En 2010, vous avez fait l'histoire à nouveau lorsque vous avez reçu les jeunes leaders de l'Afrique à la blanche et a déclaré qu'il ne pouvait y avoir de développement sans démocratie en Afrique et que vous alliez tenir du côté des aspirations de la jeunesse africaine pour la démocratie. De toute évidence, Ali Bongo n'est pas un échantillon représentatif de vos idéaux déclaré pour l'Afrique. Au contraire, Monsieur le Président, vous êtes essentiellement jeter tous ces grands mots à l'égout et tolérer le statu quo de la dictature au Gabon, et en même temps voler en éclats les espoirs de changement du peuple gabonais et africains. Vous êtes également trahir ces jeunes dont les rêves de la démocratie vous relancé à la Maison Blanche en 2010.

Le peuple gabonais ne sont tout simplement fatigué de vivre dans l'extrême pauvreté dans un pays qui est l'un des plus riches d'Afrique. Le peuple gabonais est fatigué du règne de 44 ans de la famille Bongo. Le mouvement de recul du Gabon personnes à la seule idée de potentiellement vivant sous le règne despotique de la même famille depuis 73 ans, qui risque d'arriver si Ali Bongo est autorisé à diriger le pays pour la vie de la façon dont son père. Malheureusement, le potentiel de ce qui se passe est maintenant plus que jamais après le despote héritier a modifié la Constitution en Décembre 2010 pour se donner des pouvoirs militaires et la capacité de passer outre à la fois le Parlement et la Cour constitutionnelle par décret. En conséquence, les médias, l'armée, le trésor, le parlement et les tribunaux sont maintenant plus que jamais fermement sous le contrôle ferme et personnels d'Ali Bongo. Cette situation est intolérable et ne peut être autorisé à continuer, surtout maintenant que les révélations récentes au Gabon ont apporté la preuve que M. Ali Bongo Ondimba a utilisé un certificat de naissance falsifié dans sa tentative de devenir président du Gabon. En utilisant de faux documents est un crime, et que seule aurait été suffisante pour conduire à sa destitution immédiate.

Nous sommes sûrs que vous le savez, Monsieur le Président, que le Gabon est loin d'être une démocratie. En fait, dans ses rapports annuels sur les droits de l'homme, du Département d'Etat propre site Web a toujours décrit le Gabon comme un pays "dominé par une présidence forte et le Parti démocratique gabonais (PDG), qui a détenu le pouvoir depuis 1968." Les rapports ont en outre décrit le pays comme celle dans laquelle le "record droits de l'homme est resté pauvre,» avec «la capacité limitée des citoyens de changer leur gouvernement; l'utilisation excessive de la force, y compris la torture envers les prisonniers et détenus, les conditions de détention difficiles, les arrestations et détentions arbitraires; une système judiciaire inefficace susceptibles d'influencer le gouvernement, les restrictions sur le droit à la vie privée, les restrictions à la liberté d'expression, de presse, d'association et de mouvement, le harcèlement des réfugiés, la corruption généralisée du gouvernement, la violence et la discrimination sociale contre les femmes, les personnes vivant avec le VIH / sida, et non citoyen Africains, le travail et le travail forcé et de l'enfant ", la traite des personnes, en particulier les enfants.

Ali Bongo lui-même est aussi corrompu que son père a été. En fait, il a récemment été impliqué dans diverses affaires de corruption, y compris les récents Février 2010 Rapport et conclusions par le Sénat américain Permanent Subcommittee on Investigations (http://levin.senate.gov/senate/statement.cfm?id = 322 089). Le Sénat a constaté que, en 2006, M. Ali Bongo avait donné 25 millions de dollars d'argent du Gabon à son désormais ex-épouse Inge Bongo Collins pour l'achat d'une maison de 25 millions de dollars à Malibu, en Californie. En 2006, M. Ali Bongo et son père Omar Bongo a également "engagé un lobbyiste américain, Jeffrey Birrell, pour acheter aux États-Unis en véhicules blindés et d'obtenir l'autorisation du gouvernement américain d'acheter six avions C-130 cargo militaire de l'Arabie saoudite à l'appui de sa régime. «Ce rapport fait écho à l'enquête menée en 1999 par le même sous-comité sénatorial permanent des enquêtes, qui avait conclu que Omar Bongo a été le dépôt d'énormes quantités d'argent du Gabon (environ $ 130 millions) dans les comptes tenus à la Citibank de New York.

Ces sommes ont été pour un usage personnel et avait apparemment été ponctionné illégalement de la trésorerie du pays. Plusieurs autres enquêtes ont déterminé que Omar Bongo souvent illégalement attribué lui-même près de 10% du budget du Gabon par an, et recevait des pots de vin annuel de 50 millions d'euros (68 millions de dollars) de la compagnie pétrolière française Elf-Aquitaine. Et pas trop longtemps, Ali Bongo s'est acheté un hôtel de 130 millions de dollars privé à Paris.

Le Sénat américain de 2010 du rapport n'est pas, par conséquent, hacher ses mots quand il décrit Ali Bongo et son père défunt dans les termes suivants: «Omar Bongo, président du Gabon pendant 41 ans jusqu'à sa mort l'an dernier, et son fils aîné, Ali Bongo , ministre de la Défense jusqu'à ce qu'il prenne la place de son père en tant que président du pays [...] sont connus pour accumuler de la richesse massive en cours de mandat dans un pays connu pour la pauvreté. "Le système de corruption et de blanchiment d'argent qui Ali Bongo a hérité de son père encore presque intacte. Pire, le Gabon est un pays de pétrole et de minéraux riches en disposant d'un revenu par habitant qui le CIA World taux Factbook à près de 14 000 $ (plusieurs fois plus élevés que ceux de la Chine et l'Inde), mais 60% de la population vit encore sous du seuil de pauvreté, et le pays manque d'infrastructures de base sous la forme d'hôpitaux décents et des routes. Pendant ce temps, la famille Bongo possède 39 propriétés en France une valeur de 200 millions de dollars, dont 70 comptes bancaires et automobiles collection millions de dollars. Ce n'est que dans la seule France.

En outre, près de 300 documents WikiLeaks récemment divulgué que métrages américains câbles diplomatiques concernant le Gabon fournir des preuves claires et convaincantes que les États-Unis ne croient pas vraiment à la légitimité du régime Ali Bongo. Par exemple, en câble n ° 1473 de Novembre 2009, un frais de l'ambassadeur américain que la France a eu un moment difficile la mise en œuvre de Sarkozy "rupture" politique chaque fois que les crises liées aux questions de gouvernance ont éclaté dans ses anciennes colonies, comme la Mauritanie, le Gabon, Madagascar , le Niger et la Guinée Conakry. Selon le câble, la France a eu tendance à privilégier le statu quo au détriment des nobles principes de la démocratie et les droits de l'homme.

Dans le n ° 215456 Cable délivré par l'ambassade américaine à Yaoundé, au Cameroun, M. Ali Bongo et de son défunt père Omar Bongo se révèlent avoir bénéficié directement, et porté, le détournement de près de 36 millions de dollars des coffres de la Banque des Etats d'Afrique Centrale (BEAC). Le gouverneur gabonais nommé par Omar Bongo a également frauduleusement détourné quelque 500 millions d'euros d'argent de la banque dans des investissements risqués en France dont l'objectif premier était de rendre ces fonds à la disposition du Président de la famille du Gabon et les amis politiques à Paris.

Nous croyons que les descriptions ci-dessus résument de façon très poignante les principales facettes du régime Bongo au Gabon: sa survie politique pendant 44 ans a été fondée uniquement sur des élections truquées, corruption généralisée, l'arbitraire, et l'utilisation de la force militaire pour contraindre le peuple à présentation.

Il est temps, Monsieur le Président, l'Amérique a confirmé les principes que vous avez vous-même énoncées dans votre politiques a déclaré à l'Afrique. Le peuple gabonais ne peut tout simplement pas comprendre pourquoi vous demander la démission de Hosni Moubarak, qui a été renversé par son peuple, et avec force de la demande, dans le cas de la Côte d'Ivoire, le départ de Laurent Gbagbo suite à une décision contraire à la Constitution pour rester au pouvoir, et ne pas soutenir le peuple gabonais.

Nous demandons, Monsieur le Président, que vous refusez de donner une légitimité au régime de Ali Bongo. Dites-Ali Bongo, Monsieur le Président, que vous allez rencontrer avec lui, qu'après avoir retourné retour au Gabon, au moins, la constitution de 1991, et des élections libres et équitables sont détenus qui amènera au pouvoir un président vraiment choisi et élu démocratiquement par le peuple gabonais.

Cordialement,