mercredi 21 décembre 2011

Droit de réponse à "Gabon-USA Diaspora unie autour de l'Ambassadeur" #Gabon

Droit de réponse à la lettre rédigée par « Gabon-USA_Diaspora Unie Autour de L'Ambassadeur », datant du 14 décembre 2011 et reçue le 19 décembre 2011.

Nous apportons quelques éléments de réponses à la lettre propagandiste, tout aussi minable et bourrée de fautes, de certains Gabonais vivant aux États-unis, qui, pour protéger leur « petite vie » et leurs minables privilèges, sont prêts à galvauder les principes démocratiques et à vomir sur le peuple gabonais qui se bat chaque jour pour survivre dans la misère que leur imposent ces riches du régime dictatorial en place au Gabon.

Nous voulons d’abord rappeler aux communautés gabonaise et internationale que l’incident qui a eut lieu le 9/12/2011 devant l’Ambassade du Gabon à Washington D.C. est regrettable et que nous n’avons jamais prôné la violence; au contraire, nous la subissons depuis fort longtemps avec le régime politique de Libreville. Néanmoins, il est important de souligner que l’incident impliquant un compatriote et l’Ambassadeur du Gabon aux États-unis était limité à deux individus.  Il est donc insensé et malhonnête d’insinuer autre implication.  Nous rappelons aussi que nous préférons laisser la justice américaine faire son chemin dans ce dossier.

Au demeurant, nous qui pensions avoir été assez surpris auparavant par les propagandistes du PDG, sommes encore très surpris de constater que les représentants du Parti Démocratique (sic) Gabonais (PDG) aux États-unis (et au Gabon d’ailleurs) n’ont jamais été indignés avec, leur dernière énergie (comme ils s’amusent un peu trop à le dire), lorsque, sous le coup d’état électoral d’Ali Bongo Ondimba, leur président, un ordre fut donné de tirer sur des Gabonais à la Cité de la Démocratie, alors que le peuple attendait pacifiquement les résultats de la présidentielle de 2009. Deux candidats à ces élections avaient alors été violement agressés, notamment Pierre Mamboundou Mamboundou et André Mba Obame.  D’autres personnes furent blessées ou finirent par respirer des quantités élevées de gaz asphyxiants, au dépend de leur santé à moyen et long termes.  Que dire des violentes agressions par les forces de sécurité envoyées par le régime du bord de mer, qu’ont subit de paisibles Gabonais à 5h du matin, au siège du PNUD à Libreville? Cela vous a-t-il indigné? Bien sûr que non.

Pire encore, nous attendons toujours que ces Gabonais du PDG, qui aujourd’hui vouent un culte à « leur Ambassadeur », soient indignés, avec leur dernière énergie, des morts de Port-Gentil, suite au hold-up électoral de 2009.  Ces jeunes qui n’avaient aucune arme, ont été tués par les militaires comme des vulgaires animaux (nous leur rappelons de regarder les vidéos sur Youtube pour se rafraîchir la mémoire).  Mais rien; silence; laissez le PDG avancer!  Pour ces Gabonais indignes du PDG, la mort des Gabonais sous les balles des militaires ne vaut pas mieux que l’incident impliquant de « leur Ambassadeur »!  Vous devriez avoir honte! Mais malheureusement, vous avez vendu votre dignité aux chiens!






Dans leur lettre, les représentants de « Gabon-USA Diaspora Unie Autour de L'Ambassadeur », prétendent que cet Ambassadeur est « leur Ambassadeur », voilà une preuve de plus du mépris de ces Gabonais zélés qui croient que le Gabon leur appartient.  Nous leur rappelons humblement que dans un pays sérieux, un Ambassadeur n’appartient pas à un groupe d’individus, fussent-il membres du PDG, mais à bien tous les citoyens, les Gabonais dans notre cas.  Les déclarations de ces élucubrateurs du PDG sont inadmissibles et ne font que montrer le caractère bananier qu’ils donnent à la République gabonaise. Nous n’adhérerons jamais à ce genre de vision idolâtrique et minable d’un Ambassadeur et encore moins d’une nation.

Par ailleurs, quel ne fût pas, est encore une fois, notre étonnement de voir, dans la liste des personnes qui « s’indignent » jusqu’à leur dernière énergie (sic) concernant l’incident impliquant l’Ambassadeur, des noms de personnes qui ne résident plus aux États-Unis.  En mettant les noms de ces gens dans la liste des signataires de cette lettre honteuse, on fait croire à l’opinion que ces personnes résident tous aux États-unis pour en constituer une partie de la diaspora gabonaise dans ce pays.  Nous espérons que les vrais signataires de la lettre ont pris la peine d’informer tous les individus dont les noms figurent sur cette lettre, car leurs noms seront connus du grand public.  Nous espérons surtout que ce n’est pas, encore une fois, un cas d’usurpation d’identité à des fins politiciennes, comme sont devenus maîtres, pour ne pas dire « docteurs » (pour emprunter une expression de J.B. Assélé) en fraude, les gens du PDG.  Nous reconnaissons que c’est dans les mœurs, mieux l’ADN des « pédégistes », de faire voter des gens qui ne sont plus ou encore qui résident ailleurs. Bref, la manipulation des identités.

Pour terminer, nous aimerions rappeler à ces « indignés, bébés gâtés gabonais », que les États-unis, c’est état de droit (contrairement à la récitation des pédégistes sur le Gabon) et que la justice suivra son cour dans l’incident qu’ils essaient maintenant d’exploiter honteusement.  Tout le blabla habituel et pompeux qu’ils ont mis dans leur lettre ne vaut rien.  Ils feront mieux se calmer les pompons et de laisser la justice, une vraie, faire son travail.  Les États-unis, ce n’est pas le Gabon des Bongo. 

Chers Gabonais du PDG-USA, à votre place, je ferais mieux de rester tranquille, car vous et « votre Ambassadeur », pourrez devoir répondre aux questions du FBI et d’autres services de renseignements américains sur la gestion de « votre pays » et la corruption.  À tire d’exemple, une enquête du Sénat américain publiée en 2010 dans un rapport intitulé: «Garder La Corruption Hors des États-Unis: quatre cas", nous rappelle un passé peu glorieux de votre « demi-Dieu » d’Ambassadeur. Ce document nous rappelle, en page 122, concernant l’«Achat d'avions C-130" : «Vers la même époque que M. Birrell a déposé la demande, il a transféré près de $750 000 en frais de consultation à des personnes hors des États-Unis. Le 16 Novembre 2005, Le compte client du groupe Grâce a viré 496 500 $ à Michael Moussa sur un compte de la Banque Rothschild à Monaco. La documentation du virement inclus les notations: "agrément de consultation ». C’est bien une citation; à méditer.

(voir liste des documents du Sénat américain faisant rapport sur la corruption du régime gabonais)

Nous ne perdrons pas notre temps à vous suivre par lettre interposée. Nous pensions faire cette petite mise à point, car votre lettre ne vaut rien et il fallait vous le rappeler une fois.  Nous vous laissons dans votre dérive idolâtrique envers « votre Ambassadeur ».  En fait, nous savons que les Gabonais ont d’autres préoccupations plus importantes.  Le peuple vient d’ailleurs d’envoyer un message clair à votre régime avec plus de 90% d’abstention aux élections législatives du 17 décembre 2011. Voilà de vrais messages que des politiciens ou citoyens sérieux doivent écouter. Les Gabonais vous parlent, continuez à faire votre sourde d’oreille, avec « votre Ambassadeur »!

Qui vivra, verra.


La Panthère Noire.


Petit film pour nos "amis", à regarder avant votre petit dodo


Copie de la Lettre avec les signataires


Croquemitaine et mange mil de nouvelle génération, ne toucher pas à notre Ambassadeur:

Les tolets de réjouissance observés dans certains réseaux sociaux tendance opposition sur internet suite à l’agression verbale et physique dont a été victime Son Excellence Michael Moussa Adamo, Ambassadeur Extraordinaire été Plénipotentiaire du Gabon aux Etats-Unis d’Amérique, n’honorent points ces différents auteurs d’autant plus que ces derniers se veulent être des soi-disant défenseurs et ou combattants de la démocratie au Gabon. Ces comportements délétères nous interpellent tous.

En effet, comment peut-on justifier l’injustifiable et s’en réjouir ? Comment prétendre vouloir se battre pour le mieux-être de tous, pour la démocratie, pour un état de droit  et faire l’apologie de la violence comme moyen d’action? N’est-ce pas encourager l’arbitraire, la loi de la jungle, les règlements de compte fratricide, et l’état permanent de tension politique et sociale dans la maison Gabon? Comment peut-on vivre la conscience tranquille face à pareil comportements belliqueux et bellicistes?

Pour tous croyants ayant en-soi la crainte de DIEU, pour tous citoyens lambda épris de civisme , et pour tous responsables politiques de premier plan qui aspirent à la magistrature suprême, le sens élevé inné du respect des Symboles et des Institutions de l’Etat, conduit  à condamner sans hésitation pareil acte d’agression et à demander que justice soit faite avec la plus grande des célérités et  sévérités. Exemple doit être fait pour que plus jamais cela ne se reproduise.

En l’espèce, l’agresseur est connu pour être sans état d’âme, prompt à foncer dans les brancards sans crier garde. Un faisceau concordant de preuves matérielles lui vaut la paternité d’actes criminels antérieurs tel que le saccage des biens meubles de la chancellerie diplomatique à Washington DC assortie d’une période de probation  avec interdiction formelle de s’en approcher, ou encore la profération de menace physique envers les plus hautes autorités gabonaises devant des officiels américains assermentés. A cela s’ajoute, de forts soupçons d’incendiaire patenté sans oublier les actes de faux et usage de faux, d’usurpation d’identité sur des réseaux sociaux, à des fins diffamatoires et de dénigrement des autorités gabonaises.

Eh bien mal lui en a pris, cette énième incartade est la goutte d‘eau qui a fini par faire déborder le vase  et maintenant il doit en subir toutes les conséquences criminelles, civiles, et juridiques de ses actes car nul ne peut éternellement prétendre ignorer la loi.

Autant soit peut qu’il soit mis hors d’états de nuire à travers une peine maximale de plusieurs années de prison ferme, de déchéance de sa carte verte, de sa nouvelle citoyenneté tant convoitée, et d’expulsion du territoire Américain, que diront les détracteurs de la majorité républicaine pour l’émergence?       

De par sa supposé double nationalité américaine et gabonaise, l’ignoble agresseur embarrasse au plus haut niveau les relations diplomatiques entre ces deux nations alors qu’elles sont sans cesse renouveler, redynamiser et réaffirmer lors des rencontres entre les deux Chefs d’Etats.

En sa qualité de citoyen américain, et de par les principes de compétence territoriale par rapport à l’acte d’agression commis, l’inculpé sera traduit devant les tribunaux de son pays d’accueil. A plusieurs égards, les faits qui lui sont imputables sont assimilables à des actes terroristes envers le représentant d’un pays ami des Etats-Unis d’Amérique, et qui est endroits aux conventions de Genève quant à la sécurité des biens et des personnes diplomatiques. 

Son Excellence Michael Moussa Adamo, a été lâchement et froidement agressé par un américano-gabonais ayant clairement renoncé aux débats d’idée au profit d’une violence verbale et physique sans limite. Dieu seul sait de quoi il en est capable. 

L’un des Ambassadeurs de la Nation Gabonaise et du Peuple Gabonais, Notre Ambassadeur aux Etats-Unis d’Amérique, a été lâchement et froidement agressé par un américano-gabonais, dans le plein exercice journalier de ses fonctions régaliennes. Le gouvernement américain ne peut passer sous silence pareil acte malveillant et se doit d’y apporter les réponses les plus appropriées.

Il est clairement établi que ce jour du vendredi 9 décembre 2011, après avoir eu à accompagner ses invités du moment, à savoir un Ancien Sénateur Américain, un Ancien Ambassadeur Américain au New-Zélande et un Officier du Contreterrorisme au FBI à la retraite, Notre Ambassadeur a été lâchement et froidement agressé par un américano-gabonais  visiblement déterminé à porter atteinte à son intégrité physique, physiologique, psychologique, psychosomatique, morale, professionnelle, et familiale. Que dire de l’état psychologique et émotionnel de son épouse, ses enfants, son staff, et l’ensemble du corps diplomatique accrédité aux USA?   

Comme l’attestent, le certificat médical, et les différentes dépositions de témoins oculaires aussi bien anonymes que de hauts rangs, Notre Ambassadeur a été lâchement et froidement agressé par un américano-gabonais  ayant visiblement prémédité ses actes car petit à petit, les langues se délient auprès de son cercle d’amis vue que des séances de brainstorming ont eu lieu entre eux afin d’apprécier à juste titre les peines encourus en cas d’agression physique sur autrui. De ce cercle d’ami a retenti l’expression ‘’ next is the president’’ suite à l’acte odieux commis par leur homme de basses besognes. 

D’ailleurs l’un d’entre eux n’a-t-il pas dit « de tout façon, notre objectif a été atteint » lord d’une émission communautaire sur une radio-internet de la diaspora africaine, dimanche 11 décembre 2011.

N’eut été la grâce de DIEU, Notre Ambassadeur aurait pu filament heurté les barres métalliques lors de sa chute suite aux coups portés sur sa personne et le pire aurait pu se produire. Face à cette macabre éventualité évitée de justesse, que aurait qui l’opposition prompt à justifier l’injustifiable lorsque l’un des leurs en est l’auteur?

Vu le fanatisme politique violant de la pseudo-opposition gabonaise de la diaspora, il est grand temps que les autorités américaines et gabonaises prennent à cœurs les questions de sécurité du personnel diplomatique et de leur famille. Espérons que des solutions idoines seront prises sans plus tardées. 

Il est clairement établi que ce jour du vendredi 9 décembre 2011, c’est bel et bien un groupuscule revendiquant aux grès des humeurs l’appellation  UPG Amérique du Nord ou UPG-USA, tandis que leur effectif ne se limite curieusement qu’à deux personnes, à savoir: un ex-pasteur auto proclamé, et un plagieur patenté, transfuge d’une éphémère plateforme citoyen, véritable incubateur de croquemitaines et mange mil de nouvelle génération.   

En sa qualité d’organisateur de la manifestation, ce groupuscule avait l’obligation et la responsabilité de veiller à la sécurité des biens et des personnes se trouvant dans le périmètre d’action de leur sit-in, mais comme le démontre si bien l’actualité du moment, les deux organisateurs ont brillamment failli à leur devoir. Plutôt que de s’excuser par rapport à leur cuisant échec à protéger autrui et/ou de se dissocier de pareil acte de violence, ces derniers se livrent à des déclarations tonitruantes aussi confuses que contradictoires par rapport à l’agression commis par leur homme fort des basses besognes.     

Jusqu’à ce jour, ce groupuscule n’a toujours pas condamné l’acte d’agression à l’encontre de Notre l’Ambassadeur et n’a point jugé utile et nécessaire d’exprimer ses sincères regrets et sa solidarité à l’endroit de la victime de leur sit-in. Est-ce à dire que c’était cela l’objectif et le but inavoué de leur protestation? 

En l’espèce, il serait opportun pour l’administration américaines de ne plus accorder pareille autorisation de grève à ces UPGiste car ils sont incapable de veiller au bon déroulement de leur rassemblement sans causer préjudice à autrui. Il est important que la justice américaine puisse mener une enquête minutieuse sur chacun d’eux afin de mieux déterminer leurs degrés respectifs de responsabilité face à cette odieuse agression. 

Notre Ambassadeur, est en droit d’initier des poursuites judiciaire au niveau des tribunaux civils contre ces organisateurs pour leur incapacité d’organisateur d’un sit-in ayant entrainée une agression physique sur sa personne dans l’exercice de ses fonctions. 

Le cynisme de ces organisateurs est d’autant plus détestable et exécrable lorsque l’on sait combien de fois Notre Ambassadeur a été toujours bienveillant à leur endroit malgré les divergences d’opinion.

En effet, tenant à cœur le rassemblement de la diaspora gabonaise des USA pour plus de dynamisme et de productivité communautaire contribuant au développement durable du Gabon selon la feuille de route instruite par le Prédisent de la République, et ayant conscience  de ses missions régaliennes auprès de tous les membres de la diaspora et cela sans distinction d’appartenance politique, ethnique et/ou clanique, la porte de Notre Ambassadeur, a toujours été ouverte pour les membres de la communauté souhaitant le rencontrer; et ces UPGiste en ont toujours tiré profit et avantages induits.

En l’espèce, il est clairement établi que durant les cérémonies de commémoration en l’honneur et en la mémoire de l’Illustre Député Pierre Mamboudou Mamboundou, Président de L’UPG,  Notre Ambassadeur a spontanément assisté ces deux UPGistes tant dans la prise en charge globale des frais du service religieux que dans les frais de location de la salle et du traiteur à l’hôtel ayant abrité le recueillement communautaire.

Par ailleurs, se souciant très peu du devoir d’hospitalité lié à tout organisateur d’évènement, ces deux UPGiste arrivèrent en retard à l’Eglise alors que Notre Ambassadeur avec son épouse, ses enfants ainsi que tout le personnel diplomatique de l’Ambassade s’y trouvaient depuis plusieurs heures. Il en fut de même pour la réception, grillant toutes formes de politesses.

Allant de mal-en-pire, ces deux organisateurs nous offrent un spectacle désobligeant pour une formation politique qui se veut d’être l’union du peuple, bafouant  sans  vergogne ni remords les principes cardinaux du charismatique fondateur du Parti, à savoir que la violence, l’incivisme, le manque de discipline et de respect des symboles de l’état ne sont point admissibles. Nous sommes en droit de nous demander si ces deux fameux UPGiste sont réellement investis par l’autorité légale de ce parti. Ont-ils connaissance des droits et obligations des règles de leur parti? Car L’engagement au sein d’une formation politique ne s’improvise et ne bricole pas.

Comment ces deux pieds nickelés, ont-ils l’outrecuidance de parler au nom de la diaspora gabonaise alors que leur audience ne se résume qu’à un pellé et deux tondus? Cette propension à voir plus haut que leur ombrine est ahurissant. Qu’ont-ils donc fait pour cette diaspora gabonaise des USA pour qu’ils se prévalent de parler en son nom? Pensez-vous qu’à travers pareil acte malveillant et agressive, vous puissiez avoir une quelconque légitimité et crédibilité auprès de cette diaspora et des autorités américaines ou gabonaises?

Pour flatter leurs ego démesurés, ces deux pieds nickelés  se donnent sans cesse en spectacle à travers les ondes d’une radio communautaire sur internet acquise à leur cause. 

Que cette nouvelle génération de croquemitaine et mange mil se tient pour dit, la nouvelle administration gabonaise ne pliera pas face à ces formes obsolètes de chantage. Aucun avantage matériel et/ou pécuniaire ne leur sera servi pour monnayer leur silence et ou adoucir leur zèle politique. 

Que ces néo-politiciens et ces activistes de tous genres se tiennent pour dit, s’ils-ont réellement l’ambition de contribuer de façon positive au bien-être de la cité gabonaise à travers un débat d’idées constructives, ils seront toujours les bienvenues mais le cas contraire, ils seront proportionnelles servis par rapport aux degrés de leur forfaitures par des citations à comparaitre devant les tribunaux compétents. 


Pour Une Diaspora Unie Et Responsable, mercredi 14 décembre 2011, à Whashington DC

1.   Fregis EFFAYONG
2.   Jean Noël ABODOUME
3.   Gadie OSSOUO
4.   Flore BIYAYI
5.   Laurette MVOURI
6.   Guy Francia TOMBENENE
7.   Philippe RENAMBO
8.   Olga TOMBIETT
9.   Emilie NKOMA
10.   Marinette ANGUILET
11.   Mireille LISSENGUET
12.   Steve ALVARO
13.   Dimitri DITOMBI
14.   Hervé R. EPIE
15.   Charle AZUI
16.   John PENGHE-BOUROBOU
17.   Antoinette NYOMBA
18.   Max BIKALOU
19.   Herve NEGUE
20.   Naulin MOMBO
21.   Mady TCHOUA-ANGORAN
22.   Simplice EBINDA
23.   Yaël Phylis AMVAME M’EDOU
24.   Herman KAMONOMONO
25.   Greg OZOUAKI
26.   Martin WANYS
27.   Sylvain ANGOUONO
28.   Lico MOUNGUEGUI
29.   Harold BOUKOUBI
30.   Cedrick JOUMAS
31.   Marcel SANDOUNGOUT
32.   Jules OGOUEBANDJA
33.   Stéphanie MINBOUI
34.   Samba BABALA
35.   Charly TOUNG
36.   Jean Claude NZAMBA
37.   Eric AKOGBETO
38.   Eric ABOGHE NZET
39.   Serge Moudouma
40.   Tony BOUNGOU
41.   Corret OSSAMI
42.   Josépha BOULINGUI
43.   Alberto MOUDOCKI
44.   Younes RENTCHAOLT BALLEY
45.   Darcy Hermann ONANGA
46.   Cédric Salemba
47.   Patrick MIKALA
48.   Gaël OKIAS
49.   Francis TOMBONENE
50.   Bertin NGALIBIKA
51.   Martin WANYS
52.   Bertrand POATY KAMA
53.   Jean Fulbert LOUNDOU
54.   Corret OSSAMY
55.   Edna OKIAS
56.   Dimitri LOMBA
57.   Terrence LINDZONDZO
58.   Christian Nkombengnondo
59.   Juldas MAKANGA
60.   Cécile MPOLO
61.   Davy Axel NZE AKOUE
62.   Patrick G. IBINGA
63.   Henri Noël NDONG
64.   Richard Ricardo Mouangue
65.   Serge Moudouma
66.   Ghislain BOUKOUBI
67.   Boris OVAKALAGA
68.   Simplice MPOGUI
69.   Dominique M. SIBY
70.   Michael Ossiali Ongaye
71.   Fanny ONDO
72.   Max DIVAKO
73.   Steven NDOYE
74.   Karen OLERI
75.   Jean Joël KOUMBA
76.   Sévérin LAFOUMOU MOUPAYA
77.   David Pierre PELLGRIN REBIENOT
78.   Bertin NGALIBIKA
79.   Yvon Patrick MEYE
80.   Jordanya DINGUENZA
81.   Charlotte COVINGTON
82.   Yassine ALAO ALADE
83.   Stella ODJA
84.   Boris EYANG
85.   Jean-Francois OWONO OBAME
86.   Bérenger EDZIDZI OBAME
87.   Boris OVAKALAGA
88.   Yannick Freddy MAKOAH MOUELE 
89.   Wilfried EYI
90.   Erick OBISSA
91.   Jean-Luc ROGOMBE
92.   Kevin MBOUMBOU ONDZOUNGA
93.   Steeve BOUNDZANGA
94.   Wally NDONG
95.   Charley Obone Nkoulou 
96.   Igor MONSARD
97.   Steeve NDONG OBAME
98.   Tino MBADINGA
99.   Loic EBBAH TALADJI
100.   William EDZANG
101.   Orphélie MOMOADJAMBO
102.   Francis MALALOU
103.   Anthony Christopher BOGA
104.   Hans OTOUNGA
105.   Boris EYANG
106.   Estimee BOUABE NDJALATSIA
107.   Axel Bertin ANTONIO
108.   Glwadys Fély DONAH
109.   Flore BIYAYI
110.   Renaud Mousouda
111.   Karl Stessy BISSIELOU MOUKAGNA
112.   Serge Bruno MBOUISSOU
113.   Malik A. LENDZONDZO
114.   Léa Gina NYEMBO
115.   Thérèse ABESSOLO
116.   Florence BICHA
117.   Pierre OMPIRE
118.   Michelle MAGANGA
119.   Rosalie MAGANGA
120.   Jean Fidel KOUMBA
121.   Olga Bella EKO
122.   Jean Eudes BIGNANGOU
123.   Axelle OBOUMA
124.   Jean-Rive NDJEMBI
125.   Hans OTOUNGA
126.   Marie-Jeanne ABANDJA
127.   Oumar Fofana NDJEMBI
128.   Olga Ntombiet
129.   Drick Aldi
130.   Steeve alvaro
131.   Jean Marie Mve Ondo
132.   Patrick Doukaga
133.   Pasey Stevy Mpiga Nstiba
134.   Martial Allogho Meye
135.   Cherryl Whiteplug
136.   Gael OLERI
137.   Betty MEYE
138.   Johan MBOULET


mardi 20 décembre 2011

People of #Gabon said "NO" to him, one more time…



Whatever tinkering with the RTG, the propaganda tv organ of the PDG (party in power), the participation rate will not exceed 8%. Over 90% of the electorate said "NO". Responding with one voice to the slogan of the opposition leaders: no biometrics, no transparency, no elections.

Certainly, as usual, the PDG has understood otherwise. Had the party thought the opposition was preparing violence. As Paul Mba Biyoghe (illegimate prime minister) did it quick to deploy battalions of security forces in most polling stations. Too bad for them. The opposition hit where the PDG and his cronies did not expect. We reminded the people of his duty. And they got the message. Results, PDG and so-called majority parties represent their actual weight in the National Assembly, not more than 8%. The facts prove it. And it is not mishandling of the CENAP (electoral commission) who will change anything. Because the “chemistry” is not possible when an office of 300 registered, the voter list contains only six signatures. Coming after with 120 ballots shows sufficiently that the ballot boxes were stuffed. Unfortunately that was the work of the PDG in most polling stations. But no one is naive. All day Saturday, the streets were deserted. Only steers voters, those who sold morality to dogs, were in operation from office to office. Voting as many times as possible to pocket the loot after each vote (20,000 FCFA, that's what thugs working for Biyoghe Mba were handing at Cape Estérias, PK 11...). Thus he and all others without exception have had their names on the list of those who will enter the chamber. Shamefully.

The failure is even more bitter to Ali Bongo.

What was it the object of the game? Have 80, 100 or 120 members of parliament? NO! The aim was to present the international community, not percentages from voting offices to PDG candidates, but all 41% of the vote he said he obtained in 2009, plus the contributions of his so called majority. Ultimately, it (the election gimmick) was meant to show that 50%+1 of a Gabonese want reforms and adhere to these reforms (of Ali Bongo). The real test was indeed to counter the slogan of the opposition asking people to refrain from voting in the absence of biometrics. Because it was what we meant by "No biometrics, no transparency, no election." The PDG can show a monochromatic Assembly. As in the days of single party (absolute dictatorship). A semicircle obtained by blows of fraud and buying violated consciences. No one does care. The party (PDG) has just confirmed that Ali Bongo, unlike his father, does not control the machine. The power lies elsewhere. It is in the hands of Boukoubi, Nzouba Ndama, and other assassins of democracy, in the shadows. They eventually to rob him during consultations to nominate their candidates. Ali Bongo, who dreamed of getting rid of the bosses to put his men in the Assembly will fail the first test within the machine. His failure is bitter. Fraud happens. It still took place on Saturday. Because for the PDG, even against itself, the temptation to cheat always wins. Nothing can be done about it, it is what it is. It is an innate reflex.

"If we had known ...." Yes, "if we had known we would have taken another route ..." Or, "If we had known we would have done otherwise," they will say afterwards. To situations of failure, this little phrase in the lexicon of lamentations is found naturally in the mouth of one who lives the pain. If Maganga, Mayila, Ndaot, Mbou Yemba, Waura and others, may not dare say it in public, but they are mumbling it at this time. Yet they were told not to go. They argued on the empty chair policy. Did they thing they have an exceptional raw feature?! For those chameleons, the game is now finished.

Also, "THE BIG TEST", as the headline in a Jeune Afrique No. 2657 of December 11 to 17 put it, will have resulted in a flop. Ali will have to blame the PDG. Yes, the PDG has "killed" him.

Once again the people of Gabon said "NO", ya Ali.



lundi 19 décembre 2011

#Gabon: Much-needed victory is already hurting Ali Ben Bongo’s power


Gabon’s Parliamentary Elections, December 17, 2011
The much-needed victory is already hurting Ali Ben Bongo’s power

By trying to win too much, you end up losing everything. Yes! This may be happening to Ali Ben Bongo. The results of the sham election held December 17, 2011 are clear: an abstention rate of over 90%, a record of "tropical democracies" beaten, but also a score of over 115 members of the PDG (party in power) of the 120 MPs in the National Assembly. That’s already irritating the Western supporters of the “system” in place in Libreville.

According to our sources, after the announcement of the first results, Ali Ben’s phone has not stopped ringing. All his interlocutors, as one man, blame the tenant of the marble palace of going too far and it provides, therefore, evidence that whatever the opposition says is true.

Sunday morning already, Ali Ben held talks with members of the Constitutional Court. One brave man, nonetheless, made a remark and suggested to ask all the rallied “opponents” (who accepted to participate) to bring actions for annulment in order to rebalance things, a little bit. Order has been given to Faustin Boukoubi (of PDG in power and big winner) to gather his staff and see who can lose to make room for new allies. Naturally, the meeting was stormy. We even came close to fisticuffs (fistfights) at times.

What does one finally chosen? The process of "rebalancing" will be in two phases. First at the Electoral commission (CENAP) level. Instructions were given to the presidents of local election commissions to review the minutes to save the very specific “heads”. This work has already begun. Where nothing else can be done, unsuccessful applicants will be asked to write an action for annulment. A draft pitch will be provided to each other and documents will be made to achieve those actions.

Has the power anticipated the reaction of the "sacrificed"? Nothing is less certain. One must not forget the famous song of Hilarion Nguema: "When a woman gets angry." And it might hurt. The evidence, the secret has already reached us.


Francois Ondo Edou


dimanche 18 décembre 2011

#Gabon: parliamentary elections, opposition press release



Libreville, Gabon, December 18, 2011 - The election of December 17, 2011 for the renewal of MPs in the National Assembly was characterized by a massive abstention unprecedented in our country. In provinces like Estuaire (most populous, including the capital city of Libreville), Ogooué-Maritime, Moyen-Ogooué, Woleu-Ntem, Nyanga and Ogooué-Ivindo, the abstention rate is over 85% when polls closed. In Ngounié, Haut-Ogooué and Ogooué-Lolo the abstention rate is between 65% and 75%. Many voting centers in Estuaire and Woleu-Ntem did not see the presence of a single voter.

Thus, by refusing to condone the parody election organized by the PDG (party in power) which used public funds, with large amount of money, in billions of CFA francs (local currency), the Gabonese largely followed the slogan of the opposition and civil society movement "That's enough", despite threats and intimidation. They stayed at home, doing other things. They further confirmed by amplifying their votes so scathing of August 30, 2009 for the alternation of power. This is a repudiation of those in power and one who embodies Ali Bongo.

Ali Bongo as many of his friends including current French authorities can not act as if December 17, 2011 had been an epiphenomenon of the national politics in Gabon; the election of December 17, 2011 marked the end of a power which illegitimacy is now confirmed at both the executive and the legislature levels. The authorities will have to rely on the determination of the opposition that we are to reach the people of Gabon to achieve true democracy in our country.

This is an opportunity to thank the Gabonese greatly as they have understood and respect our slogan "no biometrics, no electoral transparency, no elections."

Also, by expressing their rejection of the political power of PDG who still do not always resolve to hold fair, transparent and credible elections, people of Gabon has shown courage and maturity and expressed their frustration and their rejection of mismanagement the country. We congratulate them and pledge our unwavering commitment to their side to fight for alternance and real change.

The process is on and it is irreversible.


For political parties of the opposition
Jules Aristide BOURDES OGOULIGUENDÉ
Secretary General of the CDJ



#Gabon: Communiqué de presse de l'opposition gabonaise sur les législatives du 17 décembre



Libreville, Gabon, 18 décembre 2011 - Le scrutin du 17 décembre 2011 pour le renouvellement des députés à l’Assemblée Nationale s’est caractérisé par une abstention massive sans précédent dans notre pays. Dans l’Estuaire, l’Ogooué-Maritime, le Moyen-Ogooué, le Woleu-Ntem, la Nyanga et l’Ogooué-Ivindo l’abstention dépasse en moyenne, à la fermeture des bureaux de vote, les 85%. Dans la Ngounié, le Haut-Ogooué et dans l’Ogooué-Lolo le taux d’abstention oscille entre 65% et 75%. Des centres entiers dans l’Estuaire et le Woleu-Ntem n’ont pas vu la présence d’un seul électeur.

Ainsi, en refusant de cautionner la parodie d’élection organisée par le pouvoir PDG sur des fonds publics à grands renforts de milliards de francs cfa, les Gabonais ont largement suivi le mot d’ordre de l’opposition et du mouvement de la société civile « Ca suffit comme ça » en dépit des menaces et intimidations. Ils sont restés chez eux et ont vaqué à d’autres occupations. Ils ont par ailleurs confirmé en l’amplifiant de manière cinglante leur vote du 30 août 2009 en faveur de l’alternance. C’est un désaveu du pouvoir en place et de celui qui l’incarne, Ali Bongo Ondimba.

Ali Bongo Ondimba comme nombreux de ses amis notamment les autorités françaises actuelles ne pourront pas faire comme si le 17 décembre 2011 n’avait été qu’un épiphénomène de la politique nationale au Gabon ; le scrutin du 17 décembre 2011 sonne le glas d’un pouvoir à l’illégitimité désormais confirmée tant au niveau de l’exécutif que du législatif. Le pouvoir devra compter sur la détermination de l’opposition que nous formons pour aboutir avec le peuple gabonais à une véritable démocratie dans notre pays.

C’est ici l’occasion de remercier grandement les Gabonais dans leur ensemble d’avoir respecté notre consigne « pas de biométrie, pas de transparence électorale, pas d’élections ».

Aussi, en manifestant leur rejet de la politique du pouvoir PDG qui ne se résout toujours pas à organiser des élections justes, transparentes et crédibles, les gabonais ont fait preuve de courage et de maturité et ont exprimé leur exaspération et leur rejet de la gestion calamiteuse du pays. Nous les en félicitons et les assurons de notre engagement sans faille à leur côté à poursuivre le combat de l’alternance et du changement véritable.

Le processus est en marche et il est irréversible.


Pour les partis politiques de l’opposition
Jules Aristide BOURDÈS OGOULIGUENDÉ
Secrétaire Général du CDJ



#Gabon: Législatives, la victoire du boycott



Libreville, 18 décembre 2011 - A l'issue du scrutin des législatives du 17 décembre 2011 et comme jamais avant, les Gabonais ont non seulement respecté le mot d'ordre de l'opposition en désertant massivement les bureaux de vote, mais ils ont aussi manifesté leur désarroi et leur mécontentement de la gestion calamiteuse du Gabon par le pouvoir d'Ali Bongo.

Tout au long de la journée à Libreville, dans nombre de bureaux de vote, les scrutateurs tuaient le temps en attendant à l'extérieur de ces bureaux d'éventuels électeurs venant accomplir leur "devoir civique". Les centres de Louis, de l'Enset, de l'Ecole normale, comme bien d'autres du 1er arrondissement ont été grandement désertés par les électeurs de cet arrondissement de Libreville. On estime à 95% le taux d'abstention dans ces centres.

Dans les autres arrondissements de la capitale gabonaise, le vote des militaires sortis de toutes les casernes de Libreville et environs, au 2ème, au 3ème, au 4ème et au 5ème arrondissement, n'a pas réussi à amoindrir le niveau très élevé de l'abstention estimé à Libreville à 93%. Le plus significatif est venu du centre de vote de l'école pilote du centre où d'importants contingents de la garde républicaine en tenue ou en civil attendaient les 15000 fcfa (23€) promis par leur hiérarchie pour voter. Au centre de vote du lycée Paul Indjendjet Gondjout des militaires en tenue attendaient eux aussi d'être "motivés" pour aller voter.

De manière générale à Libreville, il faut retenir que les centres de vote ont été manifestement plus fréquentés par les forces de l'ordre et de sécurité en faction ou venant voter une fois ou plus (?) que par les électeurs qu'on avait pourtant vu envahir les causeries et autres meeting des candidats du parti au pouvoir.

A l'intérieur du pays, en particulier dans le Woleu-Ntem, notamment dans les villes de Bitam, Mitzic et d'Oyem, le mot d'ordre de l'opposition a été très suivi; le taux d'abstention y est de 92%. A Oyem le centre de vote du lycée Richard Nguema n'avait enregistré à 17H30 que 7 votants sur les 2000 inscrits. A Bitam, des échauffourées ont éclaté avec des militants du PDG surexcités et frustrés de la désaffection des bureaux de vote.

A Mounana dans le Haut-Ogooué, fief de Zacharie Myboto, président de l'Union Nationale, le taux d'abstention est de 75% dans la très grande majorité des centres de vote. Ailleurs dans cette province, à Bakoumba, l'abstention s'est élevée à 63,53%. Dans la commune de Franceville, des bourrages d'urnes dans le 4ème arrondissement retardent la compilation des résultats sur ce siège. A Moanda où le taux d'abstention a dépassé les 70% dans les 2/3 des centres de vote, le député sortant, JV Leyama, en rupture de ban avec son parti (UN) et son parrain Zacharie Myboto, a perdu.

Dans le Moyen-Ogooué, principalement à Lambarené, malgré les centaines de millions déversés dans la campagne par le candidat du PDG, il n'aura pas réussi à faire déplacer les électeurs à hauteur des énormes sommes d'argent dépensés. Sur l'ensemble des centres de vote du 1er arrondissement de Lambarené, le taux d'abstention est de 78%, au 2ème arrondissement le taux d'abstention atteint 72%.

Dans la Ngounié, peu de chiffres nous sont parvenus pour déterminer l'abstention dans cette province, le seul indicateur serait les défaites annoncées de Pierre Claver Maganga Moussavou président du PSD, de Leon Mbou Yembi président du FAR et Louis Gaston Mayila président de l'UPNR qui avaient dans un premier temps prôné le boycott des élections pour ensuite se raviser et participer à l'élection, mal leur en aurait pris? Dans le même contexte, il faut noter la défaite du député sortant UN de Mbigou D. Kombe Lekambo, qui a perdu alors qu'il n'a pas respecté la consigne de boycott de son parti pour se présenter en indépendant.

Dans la commune de Port-Gentil et ailleurs dans la province de l'Ogooué-Maritime, en dehors de l'abstention importante enregistrée sur l'ensemble des centres de vote et estimé à 81%, la demie surprise est venue de la défaite de tous les candidats de l'opposition dont l'ancien maire et président du PDS Séraphin Ndaot, qui n'ont pas voulu suivre la consigne des autres partis de l'opposition.

Sur la base de ces résultats provisoires glanés à la sortie des bureaux de vote, le constat général est clair, c'est une victoire du boycott et de l'abstention à laquelle nous avons assistée. Ces résultats viennent confirmer la tendance lourde dégagée depuis le 30 août 2009 avec une opposition majoritaire dans l'opinion nationale évaluée à 70% de l'électorat. Les divisions au sein de l'opposition ont toujours été préjudiciables pour que ces 70% s'expriment concrètement en victoire électorale pour l'alternance.

L'autre enseignement à tirer est qu'Ali Bongo n'aura jamais réussi à se faire accepter des Gabonais, car si tant est qu'il aurait gagné en 2009 avec officiellement 42% des suffrages (sic), la preuve est faite aujourd'hui que son image et celle de son parti ne font que se détériorer dans l'opinion gabonaise grâce à la hardiesse et à la ténacité d'une opposition qui ne faiblit pas malgré ses divisions internes.

Le pouvoir ne pourra pas faire comme si rien ne s'était passé le 17 décembre 2011, la majorité écrasante qu'il se sera donné dans un contexte de rejet de la politique du PDG par les Gabonais n'est qu'un trompe-l'oeil et il le sait. Par ailleurs si l'option était de marginaliser l'opposition en la privant de tout, on peut croire que le Gabon rentrerait ostensiblement et progressivement dans un cycle de turbulence aux conséquences imprévisibles.