samedi 30 juillet 2011

Gabon: L'Union Nationale vit et vivra toujours

"L'Union Nationale vit et vivra toujours en nous. Aucune loi, aucun fusil ne pourra tuer cet idéal".

Voilà en quelques termes la détermination démontrée par Mr Zacharie Myboto, président de l'Union Nationale, parti politique de l'opposition dont la dissolution a été confirmée il y a quelques jours par le Ali Bongo et ses acolytes du Conseil d'État. Une telle dissolution est considérée comme totalement antidémocratique par les dirigeants et sympathisants de l'UN.

Monsieur Zacharie Myboto s'exprimait durant un rassemblement organisé ce samedi 30 juillet 2011 au siège de l'Union Nationale (UN) situé au quartier "Ancien Sobraga" à Librebille au Gabon.

Les responsables et partisans de l'Union Nationale sont définitivement face à leur destin après la dissolution confirmée par le Conseil d'État. Étant définitivement considéré comme un parti dissous, donc clandestin, tous ceux qui militent ou sympathisent avec l'UN doivent maintenant prendre le destin entre leur main.

Le rassemblement d'aujourd'hui confirme que les partisans du changement et de l'alternance ne sont pas près de baisser les bras. La lutte va continuer et nous risquons, avec l'arrogance maintes fois démontrée du PDG et de Ali Ben Bongo au pouvoir, d'assister à une montrée très significative de la tension politique et sociale au Gabon. Un telle tension pourrait avoir des conséquences négatives imprévues et graves. Comme le disait Mr Myboto lors de son allocution: "la communauté internationale est bizarrement silencieuse face aux dérives du pouvoir en place (Ali Bongo et ses sbires). Viendra-t-elle jouer les pompiers lorsque la situation va dégrader?"

"Il est clair que nous ne resterons pas indifférents face à un pouvoir illégitime qui bâillonne une très large frange de la population gabonaise en la privant d’un de ses droits les plus élémentaires, celui de se regrouper au sein d’une structure lui permettant d’exprimer ses idéaux. Nous vous informons d’ores et déjà que nous saisissons le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies sur cette affaire", a déclaré Mr Myboto.

Maintenant que les Gabonais avides de liberté et de changement, contre 44 ans d'oppression des Bongo, savent qu'ils doivent arracher cette liberté, il faut s'attendre à tout au Gabon. Que chacun prenne donc ses responsabilités, à commencer par la France et autres intérêts occultes qui soutiennent un régime corrompu dont les Gabonais veulent se débarrasser depuis déjà trop longtemps!

Ça suffit comme ça!


C.L.

Quelques photos du rassemblement de ce samedi 30 juillet 2011



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