samedi 15 février 2014

#Gabon: Intrusion dans la résidence d'Ali Bongo à la sablière, un test de sa sécurité

ZOOM SUR INFO : Intrusion dans la résidence d'Ali Bongo à la sablière, un test de sa sécurité

De sources concordantes, nous apprenons que la semaine dernière, un individu d'environs

34 ans, vêtu d'un tee-shirt blanc et d'un pantalon noir, aurait réussi à pénétrer dans la résidence d'Ali Bongo et à s'installer tranquillement dans la cuisine de Sylvia.

Provenant des proches d'Ali Bongo, de la DGR, de la Police Judiciaire et des services de renseignements de la Garde Républicaine, il nous est parvenu qu'un individu aurait escaladé le mur de la concession logeant la résidence qu'Ali Bongo a hérité de feu Omar Bongo, sis au somptueux quartier de la sablière, et se serait introduit jusque dans la cuisine de son épouse. L'information que la présidence de la république aurait voulu classer parmi les secrets d'état a malheureusement transpiré.

Pendant que sa très petite majesté apeurée et en courroux aurait fait convoquer d'urgence, un conseil de discipline devant lequel seraient passés tous les agents de la GR de faction ce jour-là à sa résidence, y compris ceux de la section rapprochée, son épouse aurait exigé que soient changés tous les appareils ménagers meublant sa cuisine, ainsi que toute la batterie. On ne sait jamais.

Du fameux conseil de disciple, il ressortirait les décisions provisoires suivantes :
  • Radiation des effectifs de la GR, sans indemnisation aucune, de tous les agents ayant assuré la sécurité de la résidence et du couple royal ce jour-là, soit un peu plus d'une trentaine de soldats
  • 4 mois de mise à pieds pour le commandant Moukiama alias Doud, responsable de la section rapprochée
  • 3 mois de mise à pieds pour le général Kouna, chef d'état major de la Garde Républicaine.
De l’interrogatoire musclé enduré par l'intrus et les les agents de la GR, le service de renseignements de la GR n'en a rien tiré jusqu'à présent. Les soldats auraient choisi semble-t-il, de demeurer de bons agents de la grande muette. Seul argument évoqué par les uns et les autres, la question des rappels non payés aux agents de la GR. Argument de diversion ou vérité, bien malin est celui qui le saura.

Informés des sanctions infligés à leurs collègues, les soldats dans les sections et les compagnies de la GR, chuchotent sous treillis, telle une armée de mercenaires s'entrainant avec le portrait de sa prochaine victime. Toutefois, cet incident démontre la porosité de la sécurité pourtant renforcée de sa très petite majesté et vulnérabilité. Comme quoi, aucun système de sécurité, quel qu'il soit, n'est infaillible.

Ne serait-ce pas un avertissement ? Qui vivra verra. Scrash, scrash Boom !

Source: Bombaction-Boum-Boum


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