#Gabon: La conférence nationale souveraine doit se tenir!

Chers compatriotes,

La Conférence Nationale Souveraine était prévue pour septembre 2012. Un délai supplémentaire a été laissé à Ali Bongo et les siens pour s’y associer. Il ne l’a pas fait parce qu’il a peur.

Il a peur du grand déballage public, lui qui aime assez agir dans l’ombre et être couvert à toute occasion ;

Il a peur de la découverte du secret de ses origines, lui qui tient de sa filiation la légitimité de ce qu’il a et de ce qu’il est ;

Il a peur que la clarification de son élection frauduleuse soit incompatible avec son maintien au pouvoir;

Il a peur que le PDG lui échappe;

Il a peur d’être poursuivi ou emprisonné pour ses actes ;

Il a peur de n’être plus rien, lui qui ne sait presque rien faire de ses dix doigts ;

Il a peur des quolibets et lazzis, lui qui aime être adulé et craint ;

Il a peur de perdre des biens mal acquis et les moyens de sa prédation sur notre économie;

Il a peur d’être pauvre et de mendier sa pitance lui qui ne sait pas gérer son argent.

Nous n’avons que faire des peurs d’un usurpateur et d’un enfant gâté.

La Conférence Nationale Souveraine est une étape fondamentale pour la construction de notre société, son renouvellement et sa refondation;

C’est le meilleur moyen d’apaiser les Gabonais ;

C’est le meilleur espace de débat;

C’est le meilleur palliatif aux élections truquées ;

C’est la structure idéale pour des choix fondamentaux de notre organisation sociale et politique ;

C’est la garantie de l’application de toutes les résolutions adoptées ;

C’est la garantie contre la permanence au pouvoir d’un homme, d’un parti ou d’une famille.

En s’y opposant, Ali Bongo défend des intérêts particuliers, pas l’intérêt général. Il est un obstacle à la démocratie et à l’Etat de droit dans notre pays. Nous devons nous en débarrasser.

L’heure est à l’action méthodique, réfléchie, concertée et démocratique. La Conférence Nationale Souveraine doit se faire.

Organisons-nous pour tenir rapidement la Conférence Nationale Souveraine avec ou sans Ali Bongo.