lundi 3 septembre 2012

#GABON: RECIT D'UN COUP D'ÉTAT ÉLECTORAL ANNONCÉ, SUITE: L'OPÉRATION ET LES ACTEURS


Rappel Partie 1: Ce jour, mercredi 02 septembre 2009 à 11 h 00, le Général OPERHA Paul, Chef d’Etat-major de l’armée de Terre en présence de ses deux Adjoints, Colonel OLAME NDONG et Colonel NKOUEREY Dominique, vient de donner les ordres suivants, qu’il a reçu d’Ali Bongo.

Le Bulletin de renseignement quotidien (BRQ) du jeudi 3 septembre 2009

Objet : Scénario du coup d’Etat électoral Jeudi 9h45

Etaient convoqués en urgence au palais présidentiel :

• Abogué Ella ; • JF Ndongou ; • Koumba Souvi.

Par le Président de la République pour une ultime et dernière et consultation où attendaient déjà : • Ali Bongo ; • Mbourantsouo ; • Boukoubi ; • Ngari ; • Andjembé ; • Nzouba

 Les généraux :

• Kouna Grégoire (Garde Républicaine) • Sougou Abel (commandant en chef de la gendarmerie nationale); • Mangolo, Général ; • Bibaye, Général de brigade ; • Opérha, Chef d’Etat-major de l’armée de Terre; • et Ella Ekogha (chef d’état major général des Forces armées)

10h00 : Aboghé Ella, Koumba Souvi et Ndongou arrivent à l’Etat major de l’Armée de terre sous escorte des généraux Opérha, Ella Ekogha et Mangolo à bord de Jeep Mercedes militaires .

Concertation et ordre préparatoire à l’assaut final

NB --> Aboghé Ella, Koumba Souvi et Ndongou sont séquestrés, intimidés et menacés de mort puis promus à des fonctions diverses, cela se passe en présence du Président de la République qui ne réagit pas.

En présence de tout le personnel travaillant à l’Etat major de l’armée de terre, l’ordre est donné de ne pas sortir hors de la barrière avant la fin de la proclamation des résultats.

NB --> Le Directeur des Télécoms est convoqué, l’annuaire téléphonique de l’armée lui est remis pour brouiller tous les appels entre 10h00 et 12h00.

L’ordre suivant est donné au Lieutenant Major Ndjami Richard commandant une petite unité spéciale de circonstance des bérets rouge composée uniquement des tékés pour qu’ils n’hésitent pas de tirer ni se faire trahir.

Disperser l’attroupement du rond point de la Démocratie par les grenades lacrymogènes, charger les opposants, en cas de résistance tirer à balles réelles.

10h30 : Après le compte rendu du Lieutenant Major Ndjami, sortie et départ de la délégation vers la CENAP, suivi et couvert par un hélicoptère.

NB --> C’est le Général Ella Ekogha qui a donné l’ordre verbal de tirer à balles réelles : « N’hésitez pas de tirer, tirez, tirez, tirez » ?

NB --> A titre de rappel, le scénario initialement annoncé dans le message de mercredi 2 septembre 2009 est resté le même en dehors des horaires qui ont été décalés. Au lieu de minuit (24h) voir midi (12h) du lendemain.

NB --> C’est toujours le Lieutenant Ndjami qui est l’auteur, à la tête de ses quatre (4) éléments, de tirer sur la station de Go Africa sur recommandation du Général Ella Ekogha qui lui-même a reçu l’ordre d’Ali Bongo Ondimba.

Conclusion : Des tirs à balles réelles ne sont pas les faits conjugués de toutes les forces, mais d’une petite unité de tékés illettrés infiltrés dans le dispositif afin de semer la confusion

Les comploteurs sont donc : Rose Rogombé, Ali Bongo, Mbourantsouo, Boukoubi, Ngari, Andjembé et Nzouba.

(Amen)

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