Libreville,
Gabon, 07 février 2012
Un tour comme à
l’habitude sur Twitter et voilà qu’un message (tweet) attire mon attention:
#Gabon Le secret: un
ingenieur #francais travaillant pour #bechtel a la #prison centrale de
#Libreville depuis plusieurs jours. Pourquoi ? (27 déc 2011)
Tel est le début de ce
que je vais appeler ici «l’affaire Franck». Franck Aliko, un ingénieur en génie
civil, de nationalité française, qui travaillait pour la compagnie Bechtel pour
le compte de la CAN 2012, est incarcéré à la prison centrale de Libreville,
sans qu’on sache publiquement ce qui en est, puisqu’aucun média d’état au Gabon
ou en France n’a encore annoncé la nouvelle. Ce n’est quand même pas le premier prisonnier
venu au Gabon, la veille d’un grand événement pour le Gabon; événement dont
Franck Aliko était l’un des gestionnaires principal avant son incarcération,
disons-le, mystérieuse.
Revenons sur la suite des
choses, avec ce fameux message Twitter que je lis par hasard, notamment parce
qu’il contenait le «hachtag, #gabon», qui me sert souvent de mot de recherche
des informations sur le Gabon dans Twitter.
Le message semble d’abord
anodin sur Twitter. Mais on peut se demander tout de même pourquoi
effectivement un ingénieur français, travaillant pour une des compagnies
américaines à qui Ali Bongo doit le plus son «soutien» des États-Unis après son
usurpation du pouvoir, Bechtel, se voit être emprisonné à la prison centrale de
Libreville? Même si certains diraient,
«on n’a que faire, c’est un Français ou un étranger, un de ceux qui pillent le
Gabon», il demeure que c’est intriguant pour plusieurs. La curiosité est-elle qu’il devenait
intéressant de vérifier de plus près ce message qui semble comporter un fond
plus lourd, plus intéressant…
Petit retour sur Twitter.
Quelques vérifications. On peut voir que la personne qui a posté ce tweet cité
précédemment publie effectivement des messages de ce genre depuis environ la
mi-décembre 2011. En passant tous ces
«tweets» en revue, je m’aperçois qu’il y a quelque chose de louche qui se
passe; j’avais comme une senteur de souffre dans ces petits «tweets». Les
messages sont insistants et font parfois allusion à un secret, un mystère qui
entourerait l’emprisonnement de ce fameux «Franck». En voici quelques-uns, avec traduction en
français, ils vont vous faire comprendre l’augmentation de ma curiosité de
savoir un peu plus sur ce prisonnier présumé, Franck Aliko:
#Gabon
corruption is the top agenda of #Ali Bongo with his new way of stealing the
wealth of Gabonese people tortured Is mf criminal
#Gabon corruption est au
sommet agenda de Ali Bongo avec cette nouvelle façon de voler la richesse du
peuple gabonais torturé est putain criminel (16 déc. 2011)
A
French citizen working for #Bechtel has been put in jail secretly in Gabon
Un citoyen français
travaillant pour #Bechtel a été emprisonné secrètement au Gabon (19 déc 2011)
#French
citizen workin 4 Bechtel mysteriously jailed for weeks in Gabon and French
government not being proactive on gettin him out. Why?
Citoyen #français
travaillant pour Bechtel emprisonné mystérieusement durant des semaines au
Gabon et le gouvernement français n’est pas proactif pour le sortir de là. Pourquoi? (30 déc 2011)
#Gabon
a few French mysteriously put in jail? What the government is doing or not
about it? Why? And what are the reason behind it?
#Gabon quelques (un)
français mystérieusement emprisonnés? Que fait ou ne fait pas le gouvernement? Pourquoi? Et quels sont les raisons derrière
cela? (10 jan 2012)
West
#medias should turn their eyes on Central Africa cos is about to become the
siege of corruption & abuse of humans right of 21 century
#médias occidentaux
devraient tourner leurs yeux sur l’Afrique centrale parce qu’elle va devenir le
siège de la corruption et abus des droits humains au 21e siècle (10 jan 2012)
Puis, ce message
apparaît, toujours sur Twitter:
A
#French engineer put in jail at prison central de Libreville in some mysterious
allegation of fraud involving ANGT
Un ingénieur #français
emprisonné à la prison centrale de Libreville dans certaines mystérieuses
allégations de fraudes impliquant ANGT
Un
autre de s’ajouter:
the
current director of #ANGT & his Best friend,lawyer of Gabon president are
some how the masterminds of the bigger scam of the century.
l’actuel directeur de
#ANGT & son meilleur ami, avocat du président du Gabon sont en quelque
sorte les maîtres en (à) penser de la plus grande fraude du siècle.
Voilà qu’apparaît un
acronyme qui m’est familier: ANGT ou Agence Nationale des Grands Travaux,
accompagné de soupçon de fraude. Pour
les Gabonais, l’ANGT n’est plus à présenter à cause de la propagande du parti
au pouvoir. On peut rappeler que c’est
en recopiant ce paragraphe du site legabon.org, le portail du Gabon:
«Le Plan Directeur
Nationale d’Infrastructures regroupe 21 grands projets, pour un investissement
total sur 6 ans estimé actuellement à 5 913 milliards XAF (11,831 milliard
Usd). Il s’agit d’une stratégie globale de développement visant à doter le Gabon
des infrastructures nécessaires sur l’ensemble de son territoire pour le
développement socio-économique de l’intérieur du pays et une réelle
diversification de l’économie nationale. La cohérence et la bonne réalisation
de l’ensemble de ces chantiers sera assurée par la supervision et le contrôle
technique et financier de l’Agence Nationale des Grands Travaux.»
Il faut absolument
rajouter, pour les besoins de la compréhension de «l’affaire Franck», que
l’Agence nationale des grands travaux (ANGT) qui est dirigé par un conseil
d’administration contrôlé depuis la présidence de la république (fait non
anodin dans «l’affaire Franck»), est responsable des chantiers de la Coupe
d’Afrique des Nations (CAN) 2012, co-organisée avec la Guinée Equatoriale dans
le cadre du «Plan directeur national d’infrastructures».
Nous revenons donc sur
Twitter, car ma curiosité ne s’est pas arrêtée à lire ces «tweets». J’ai voulu en savoir plus sur ce Franck et sur
les raisons de son emprisonnement. Surtout
du fait qu’il semblerait qu’il aurait eu fraude; ce qui pour moi veut dire que
le contribuable gabonais, le peuple gabonais, se fait peut-être voler encore
une fois, dans l’opacité totale. Franck
aurait-il détourné l’argent? Si oui, pourquoi un tel détournement qui lui vaut
un emprisonnement n’est pas une affaire publique, compte tenu surtout de sa
notoriété comme ingénieur principal chez Bechtel exécutant de grands travaux
pour la CAN 2012 qui bénéficie de l’argent public?
La poursuite de mes
recherches m’a permis de connaître deux choses importantes pour le pauvre
Gabonais, le contribuable, le père ou la mère de famille qui en arrache
quotidiennement pour survivre alors que le Gabon est un riche émirat pétrolier:
1) les sources indiquent
qu’il semble avoir eu une rupture de contrat complexe au sein de l’ANGT. Pour
mettre le couvercle sur la marmite explosive et empêcher que l’affaire ne sorte
en public, Franck Aliko paie les pots cassés avec cet emprisonnement. Que savait-il exactement dans cette affaire
de contrat? Quel rôle a-t-il joué? Qui
est impliqué dans l’ANGT? Il existe plusieurs questions sans réponses.
Toutefois, la deuxième révélation de nos sources n’est pas moins intéressante
et éclairante…
2) nos sources indiquent
dans cet imbroglio politico-financier, il y a l’achat des bus qui devaient
servir au transport des équipes pour la CAN 2012. En effet, le contrat des bus prévoyait un coût
total de 6 millions de dollars américains. Or, il s’avère que monsieur Aliko est accusé
d’avoir détourné un montant 11 millions de dollars US dans cette affaire de
bus; alors d’où vient la différence de $US 5 millions? Au total, 20 bus
devaient être livrés au Gabon dont 2 bus (parfois appelé coach) dits présidentiels,
2 bus de luxes et 16 autres bus de standing normal.
Une
famille surprise et choquée; une mère atterrée
Ce qui a commencé comme
une curiosité sur Twitter m’a amené à communiquer avec la soeur de Franck
Aliko. C’est une jeune dame très
troublée et choquée par l’emprisonnement de son frère. Comme le reste de la famille, elle ne
comprend rien de ce qui se passe avec son frère. C’est un cauchemar qui a commencé brutalement
au début du mois de décembre 2011, lorsque la famille apprend que Franck Aliko
vient d’être placé en garde à vue à la prison centrale de Libreville, accusé de
«faux et usage de faux et escroquerie». La famille est atterrée, surtout très surprise
par cette histoire. Franck Aliko qui
travaille comme ingénieur n’est nullement responsable des finances de Bechtel,
encore moins de la COCAN ou de l’ANGT du Gabon.
Comment aurait-il fait pour détourner 11 millions de dollars US? La famille sent tout de suite que quelque
chose ne tourne pas rond dans cette affaire!
Elle veut en savoir plus.
Pourtant, au départ, les autorités gabonaises ne veulent pas que
monsieur Aliko rencontre ou parle à sa famille.
C’est l’opacité totale. La
famille se sent tout de suite impuissante dans ce cauchemar qui ne fait que
commencer. «On pensait que c’est le
genre d’histoire qui n’arrive qu’aux autres», rappelle la soeur de monsieur
Aliko.
Franck Aliko, bien que de
nationalité française, est originaire de la Côte-d’Ivoire. «Il était fier de pouvoir faire profiter à
l’Afrique ses expertises d’ingénieur et ainsi de contribuer au développement du
continent; cela a toujours été son rêve… Un rêve que certains essaient de
briser en l’utilisant comme cobaye dans cette affaire de détournement
d’argent», rappelle la sœur de Franck.
Et d’ajouter : «c’est le seul fils de ma mère… elle est
complètement atterrée… elle est malade et ne se nourrit quasiment plus».
Une
rupture de contrat nébuleuse avec une compagnie basée à Londres
Selon la sœur de Franck
Aliko, l’histoire se résume à un contrat mal négocié auquel son frère ne
connaît pas la véritable tournure qui fait qu’il se retrouva en prison. À 3 mois du début de la CAN, le Gabon n’avait
toujours pas de bus pour le transport des équipes et leurs délégations. Il fallait faire vite. L’Agence nationale des grands travaux (ANGT)
est responsable des commandes de ce genre.
Franck Aliko aurait donc été approché par Henri Ohayon, directeur
général de l’ANGT, lui demandant de lui référer rapidement à un fournisseur qui
peut livrer des autobus dans les délais serrés.
La demande du directeur aurait été faite dans une atmosphère de haute tension
(la CAN approchait à grands pas). Dans
un tel contexte, Franck n’était pas très chaud d’embarquer. Il hésitait.
Dans cette hésitation, la colère du directeur commençait à se faire
sentir. Franck suggéra quelques
adresses, mais ne voulait pas être engagé directement dans la négociation d’un
contrat qui semblait hautement risqué tellement les délais étaient courts et
les conditions nébuleuses. Le directeur
aurait alors monté le ton, jusqu’à décider lui-même de contacter directement
une compagnie de Londres pour négocier le contrat des autobus. La compagnie : AEB Optimum Management Ltd basée sur St-John Street à Londres. Des ententes sont passées entre l’ANGT et la
compagnie britannique, qui mentionnons-le, n’est qu’une jeune entreprise
puisqu’elle aurait été incorporée le 03 décembre 2010! (selon quelques
vérifications faites sur Internet).
Quelques temps après la signature de l’entente, toujours selon la sœur
de Franck, le Gabon change d’idées et décide d’annuler le contrat sans préavis,
sous-prétexte qu’il y aurait des anomalies.
Or, dans la plupart des contrats de ce genre, les fournisseurs exigent
de se faire payer au moins en partie si le client n’honore pas sa partie du
contrat, comme le Gabon venait de le faire.
C’est le début d’imbroglio entre l’ANGT et son fournisseur britannique
qui exige de se faire payer. C’est aussi
le début du cauchemar pour Franck Aliko, selon sa sœur.
Garde
à vue, arrestation et incarcération expéditives, sans procès juste et équitable
Après la rupture du
contrat entre l’ANGT et la compagnie britannique, Franck Aliko aurait été
convoqué par son employeur, la compagnie Bechtel. On lui annonce alors qu’il est mis à pied,
sans lui donner la raison précise de cette décision. Quelques jours seulement après l’annonce de
sa mise à pied, monsieur Aliko est arrêté le 2 décembre 2011 et mis en garde à
vue à la prison (bondée et insalubre) centrale de Libreville. Deux semaines
plus tard, il est incarcéré après un passage expéditif devant un juge, sans
défense adéquate et sans preuve avérée selon le chef d’accusation. On lui interdit de parler, notamment à sa
famille. Un coup de massue pour
l’employé de Bechtel qui se sent floué par son employeur qui l’a abandonné
complètement…
La famille apprend la
nouvelle et tente tant bien que mal de comprendre. Mais c’est difficile. Le dossier est opaque. Étant donné que Franck Aliko a la nationalité
française, les parents contactent l’Ambassade de France pour tenter de dénouer
l’impasse et surtout de comprendre ce qui lui est réellement reproché. Réponse de l’Ambassade : elle va
investiguer, pour le moment, elle ne peut rien faire… Toujours rien jusqu’à
présent. La famille tente de réunir des
fonds pour prendre un avocat. C’est coûteux. Pire, difficile de percer l’opacité du dossier,
même pour l’avocat sur le dossier. Le
juge dans le dossier a déclaré Franck Aliko coupable de faux et usage de faux
et escroquerie. Point à la ligne. Justice?
Plus
de questions que de réponses
Les questions sans
réponses ne manquent pas dans cette affaire.
La famille se sent impuissante devant le monstre de l’ANGT et l’opacité
du système judiciaire gabonais. «On ne
sait pas si ça va bouger… On ne voit pas la lumière au bout du tunnel…
Qu’est-ce qu’on va faire de lui? Qu’on
nous dise la vérité sur ce qui s’est réellement passé dans le contrat des
autobus, pourtant livrés… La vérité doit sortir…», rappelle la sœur de Franck
Aliko.
Oui, il y a encore trop de
questions sans réponses dans cette affaire…
Pourquoi le gouvernement
gabonais cache le procès d’un employé de Bechtel qui aurait détourné 11
millions de dollars US? Qui a à gagner
que l’affaire soit tue? Est-ce que ce sont les pratiques normales dans un pays
qui se gargarise comme étant un état de droit?
Pourquoi le ministère de
la Justice du Gabon ne dévoile pas publiquement les preuves accusant monsieur
Franck Aliko? 11 millions de dollars qui
n’ont pas été transportés dans les valises (puisque la personne arrêtée était
bel et bien au Gabon, à l’emploi de Bechtel) doivent bien avoir laissé des
traces, alors pourquoi ne pas exposer la preuve du détournement dont est accusé
Franck Aliko?
Il y a bien des bus qui
transportent les équipes depuis le début de la CAN, alors qui a payé pour ses
bus, et avec quel argent, puisque 11 millions de dollars ont été détournés? Où
le gouvernement a-t-il trouvé les millions de dollars en quelques semaines pour
compenser ce que monsieur Aliko aurait détourné? Quelle compagnie a fini par livrer les
autobus à l’ANGT (COCAN)? Est-ce la même
compagnie avec laquelle le Gabon a d’abord brisé le contrat?
La
vérité, toujours la vérité; le peuple a besoin de savoir
Une chose est sûre, les
Gabonais sont quasiment habitué aux scandales sur les détournements de fonds
publics; tellement qu’ils semblent en être immunisés. C’est le quotidien des
politiciens véreux au Gabon, même au plus haut sommet de l’état. Ainsi, un «petit vol» de 5 millions de
dollars changerait quoi?, diront certains.
Le fait est que chaque cas de détournement de fonds est un vol de plus
au peuple et il faut le rendre public, jusqu’au jour où quelqu’un devra payer
pour ces crimes économiques qui ont des répercussions insoupçonnées sur la
santé, l’éducation, la pauvreté et j’en passe, car l’argent volé ne sert pas à
s’occuper des Gabonais qui souffrent.
Après les milliards
disparus de l’Assemblée nationale, les maisons de Ali Bongo à 100 millions
d’euros en France ou 6,5 millions de dollars aux États-Unis et que sais-je
encore, «l’affaire Franck» cache des odeurs de souffre; un scandale politico-financier
qui pourrait impliquer l’ANGT, la COCAN et les personnalités au sommet de
l’état gabonais. La vérité doit être dite. La vérité doit sortir. Si Franck Aliko a détourné l’argent, que le
gouvernement (le ministère de la justice) démontre publiquement comment un
simple employé a pu détourner 11 millions de dollars devant ses yeux. Qu’on fasse un procès juste et équitable à
l’accusé. Un état de droit ne peut pas
se permettre de mettre les gens en prison sans montrer des preuves. Qu’est-ce que le gouvernement a à cacher et
pourtant, il devrait s’empresser de montrer aux contribuables gabonais combien
de fois la Justice fonctionne bien et est capable d’arrêter des criminels. C’est
quand même curieux.
Ma simple curiosité
indique qu’il y a là une affaire qui risque d’être la pointe de l’iceberg du
monstre ANGT dirigé depuis la présidence de la république, sans trop savoir qui
en fait le contrôle éclairé et éclairant pour le contribuable ou citoyen
gabonais. Aux journalistes et autres
enquêteurs de prendre le relais et nous éclairer sur ce qui a commencé comme un
emprisonnement anodin, mais qui pourrait finalement nous révéler un enième cas
de détournement de deniers publics et de corruption à grande échelle au Gabon.
La vérité doit être
connue dans cette affaire. Le peuple a
le droit de savoir ce qui se passe réellement dans cette affaire Franck Aliko. S’il y a eu détournement de 11 millions de
dollars US, que les faits soient exposés au grand jour. Un procès derrière les portes closes dans une
affaire aussi importante n’est pas acceptable.
La mère et la famille Aliko ont le droit de savoir aussi. Si le Gabon est un pays de droit, voilà une
occasion pour le gouvernement gabonais de montrer carte blanche; de dire enfin
la vérité!
Notons pour terminer que
d’après son profil «linkedin», Franck Aliko, ingénieur en génie civil,
travaillait pour la compagnie Bechtel comme Ingénieur principal
d'interface-CAN2012 depuis décembre 2010.
Voici ces prérogatives dans son poste jusqu’à son emprisonnement actuel,
pour GABON-CAN2012:
Assurer la gestion et la
direction technique aux équipes de projets spécifiques dans le cadre d'un rôle
de gestionnaire de la construction, pour un large éventail de projets de
construction (stades, hôtels, auberges, etc., à l'appui de la Coupe d’Afrique
2012); ce qui inclut:
• Fourniture d'eau et
d'électricité pour le Stade principal,
• Interface avec le
ministre gabonais de l'Energie, Société d'électricité (SEEG) et les
entrepreneurs
• Interface avec Gabon
Télécom
• Interface avec le COCAN
(représentant de la FIFA) pour identifier et mettre en œuvre leurs exigences.
CLG