Les droits recalculés des anciens agents de la CFG à Port-Gentil...
toujours attendus
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Il sont loin de vouloir désarmer du côté de Port-Gentil, les anciens agents de la compagnie forestière gabonaise, CFG, face au retard accusé dans le paiement de leurs droits, recalculés par la force des choses, à la suite d’une première opération d’arnaque ‘’ à là JJ MAKAYA’’, allusion à l’ancien employé de la société pétrolière Ortec, implantée à Port-Gentil, qui a déporté sa grève de la faim à Libreville du côté du ministère du travail depuis le 19 septembre 2011, pour solliciter l’arbitrage du chef de l’Etat face à ce qu’il qualifie d’escroquerie sociale dont il est victime de la part de son ancien employeur.
Côté ex-employés de la CFG, des concertations sont en cours sous la houlette de la représentation provinciale de la confédération syndicale gabonaise (Cosyga), avec dans la ligne de mire la planification d’une série d’actions de protestation graduelle, dont le point d’orgue sera l’organisation d’un sit in devant le gouvernorat, pour dénoncer avec la manière le flou artistique autour du paiement retardé de leurs indemnités de services rendus, de licenciement, et de congé du dernier mois de travail. Le tout, assorti des 108 mois de salaire réclamés à la suite de leur licenciement remontant à 2002, et dont l’issue est fonction des discussions qui seront entamées avec le comité national en charge des privatisations.
Côté travailleurs, l’on pointe un doigt accusateur contre le ministère des finances, qui bloquerait des quatre fers en refusant de donner mandat à la direction provinciale du trésor de l’Ogooué Maritime de payer les ayant droits.
‘’Nous corserons dans les prochains jours nos actions, pour d’une part, crier justice sociale, et d’autre part, dénoncer à nouveau l’acte de spoliation de nos droits dont a n’a récemment été victime’’ se confiait à notre rédaction un membre de la coordination des anciens agents de la CFG à Port-Gentil, visiblement déterminés à faire parler la rue.
La Compagnie Forestière Gabonaise, est l’un des nombreux exemples de ce qui apparait comme l’incapacité des gabonais à préserver jalousement les leviers majeurs de l’économie du pays, mais qui en réalité, n’est que la résultante d’un système de gouvernement et de gestion qui a contribué à mettre le pays sous perfusion. Rappelons qu’en son temps, la CFG était parmi les leaders africains dans la fabrication du contreplaquât. Aujourd’hui, la maison est reprise par le groupe italien, Corawood, désormais actionnaire majoritaire.
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