Depuis le décès de Pierre
Mamboundou, une bande des liquidationistes s’est constituée au sein de l’UPG,
son chef de file, Fidèle Waura, Secrétaire Général et ses affidés; Roger
Mouloungui, Kombila Moussavou Brants, Olivier Koumba pour ne citer que ceux là,
se sont fixés pour objectif de confisquer la direction de l’UPG par tous les
moyens nécessaires, dans le but de marchander la possibilité pour eux d’obtenir
des strapontins dans le gouvernement du roi Bongo II dit Ali. Dans cette
optique, la bande des liquidationistes est parvenue à obtenir l’Allégeance de
Mboumba Nziengui, Secrétaire Exécutif, actuelle 1ère personnalité de
l’UPG, en brandissant le spectre de la récupération du parti par les cadres
Molvinois et ceux de Tchibanga au détriment de Ndendé. Cette stratégie qui vise
la neutralisation de Mihindou Koumba, 1er Secrétaire Politique,
permettra de servir l’UPG sur le plateau de la majorité Emergente. L’activisme de cette bande est
particulièrement démontrée par la fébrilité de son chef de file, Fidèle Waura
qui se débat comme un diable dans un bénitier,
pour faire croire à l’opinion nationale et internationale que l’UPG se
démarque désormais de sa ligne politique définie par sa non participation à des
élections sans biométrie. Cette volonté délibérée de dévier de la ligne
politique impulsée par Pierre Mamboundou et le Secrétariat du Conseil Exécutif
vise deux objectifs : salir la mémoire du défunt en le déjugeant, et fragiliser
le parti pour mieux le conduire à une scission faute de pouvoir le contrôler.
Il est utile de rappeler que
Fidèle Waura, a à son actif le sabordement du CIO et de la Fédération Gabonaise
de Football; il a été stoppé dans son entreprise machiavélique grâce à la coalition
Folquet/Nzigou-Mamfoumbi, qui l’empêchèrent de rempiler pour 17 années
supplémentaires, flibustier de la pire
espèce et coutumier des sales besognes, il n’hésiterait pas à vendre père et
mère pour atteindre ses objectifs. Mauvais
perdant, il vomit sur la discipline tout en citant des passages bibliques à
tout venant, pour mieux endormir ses interlocuteurs. L’éjection du CIO mal digérée, poussa Fidèle
Waura à vomir tout son fiel, révélant ainsi au grand jour sa nature diabolique
en même temps que sa capacité de nuisance.
Il adressa aux instances internationales des correspondances et autres
dossiers secrets dans le but de discréditer notre pays. Plus récemment, lors d’une réunion du
Secrétariat du Conseil Exécutif de l’UPG, Fidèle Waura n’hésita pas à sacrifier
son cadet ; Romain Fanguinoveny en annonçant au Président Mamboundou que ce
dernier occupait désormais une position au sein de la CENAP pour le compte du
PDG, ce fut du reste cette information inexacte, qui valut à Fidèle Waura
d’occuper séance tenante le Secrétariat Politique à l’information au détriment
de Romain Fanguinovény, comme quoi, la mort ne vient jamais de loin.
La frange liquidationiste se
distingue par ailleurs en ce qu’ils ont de commun de ne s’être jamais illustrés
dans des prises de positions remettant en cause le système Bongo durant leur
carrière professionnelle (carriéristes par excellence) n’ayant plus rien a
risquer, ils profitent de l’assurance conférée par la retraite pour s’engager
dans une carrière politique. Certains parmi eux se sont illustrés dans des actes préjudiciables au
parti lors des dernières élections comme ce fut le cas à Mouila avec la
disparition des procès verbaux détournés par Moussavou Doukaga.
Les élus du parti pour leur
part, dans leur ensemble, ayant acquis
les automatismes décriés du PDG, veulent rebeloter, nonobstant le mot d’ordre
du parti sur la non participation aux législative tant que la Biométrie ne sera
pas prise en compte. Agissant comme si
naturellement ils étaient de nouveau investis par le parti, au mépris ignorant
délibérément la phase préliminaire des primaires qui consacre de manière
démocratique le choix des candidats du parti. Les uns et les autres envisagent
d’instrumentaliser la base du parti aux fins d’atteindre leur objectif
machiavélique, à savoir la participation de l’UPG aux prochaines élections
législatives, et ainsi apporter à Ali Ben Bongo II le crédit qui lui fait
défaut.
Alors que nous observons le
deuil de Pierre Mamboundou, les upégistes affûtent les armes pour la nuit des
longs couteaux…
Disu di Tsakidi
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