samedi 24 novembre 2012

#Gabon: La marche vers le pouvoir du peuple pour le peuple, selon Gérard Ella Nguema


DISCOURS DE LA MARCHE VERS LE POUVOIR DU PEUPLE POUR LE PEUPLE 

par le citoyen Gérard ELLA NGUEMA


Libreville (Gabon), 22 Novembre 2012


Gabonaises,
Gabonais !

Le discours politique au Gabon est devenu, depuis un demi-siècle d’indépendance, une attraction, un sport, une simple distraction.

Le débat politique est simplement une occasion de belles joutes oratoires, et pendant ce temps le Gabon se laisse tuer, sans rien faire.

Je vous parle aujourd’hui au delà du discours politique.

Depuis de longues années, la population du Gabon n’arrive pas à dépasser un million cinq cent mille habitants. Le taux de  mortalité a augmenté, la natalité a diminué, et l’espérance de vie du Gabonais est de cinquante ans environ seulement. Ceci est la volonté du pouvoir, qui voudrait que nos terres soient occupées par les étrangers.

Cette vérité, on ne vous la dira pas sur un plateau de télévision, mais moi, je vous l’’explique ainsi :

Les faits remontent au long règne d’un demi siècle des Bongo, qui ont considéré la chose publique comme une propriété privée, dans la promotion de toutes sortes de déviances morales pour hypertrophier le mental de tout un peuple, longévité inacceptable pour tout peuple fier et digne.

Certains de nos enfants, nos sœurs et nos filles qui, sans travail à Libreville ou Port-Gentil, ont de gros véhicules, de grandes villas, et beaucoup d’argent, mais s’habillent de couches à cause des écoulements permanents  de sang, parce qu’elles ont vendu leurs organes génitaux pour faire des brochettes que mangent les gens du pouvoir et les étrangers.

Dans tous les coins du pays, l’on trouve des corps sans vie dont les organes ont été enlevés pour servir de nourriture aux hommes du pouvoir et leurs complices étrangers. Certains de nos fils, qui deviennent subitement si riches, avec des véhicules coûteux et des maisons luxueuses, passent leur temps à se faire sodomiser par les hommes du pouvoir et les étrangers. Certains de nos fils meurent parce qu'ils ont couché avec des femmes qui, se servant des préservatifs recueillis, ont récolté leur sperme pour le vendre dans les réseaux du  pouvoir.

Ces actes-là, le discours politique leur donne le jolie nom de « crimes rituels », sans ressortir ce qui se cache derrière ce terme, que l’on dénonce sans rien faire. Aucun  acteur n’est interpellé, personne n’est poursuivi et jugé, nul n’est condamné. Alors les Gabonais ne peuvent plus faire des enfants sains.

Gabonaises,
Gabonais!

Au delà du discours politique, au-delà du théâtre et de la comédie que jouent certains acteurs politiques qui, tantôt sont de l’opposition, tantôt du pouvoir, à l’exemple du parti de Mr Louis Gaston MAYILA, que l’on ne présente plus, le peuple Gabonais est en voie de disparition. A propos de Mr MAYILA, je regrette, mais j’ai l’habitude de ne répondre qu'aux personnes intelligentes et intègres.

La religion est le premier grand complice de cet état de fait. Quand je dis religion, je parle d’abord du Christianisme dans toutes ses variantes.

L’Eglise, toutes dénominations confondues, est la complice muette mais active de la décrépitude du Gabon. Elle est muette parce qu'elle ne dit rien pour dénoncer et inciter au combat contre ces actes maléfiques. Son exégèse et ses prédications endorment le Gabonais et tuent sa fierté, car, un homme qui prie et se couche affamé, inquiet parce que ne sachant pas ce que ses enfants mangeront le matin et dans quelles condition ils iront à l’école, ne dort pas dans la paix du seigneur. Quand on sait que c’est  avec la même Bible, la même parole de Dieu, que le pasteur Martin LUTHER KING a sorti les noirs de l’oppression, et restitué à l’homme la plénitude de sa condition d’homme, l’on se rend compte que la religion est, au Gabon, telle que l’entrevoyait Karl MARX , « l’opium du peuple ». L’église est complice active parce qu'elle donne l’onction et soutient de manière très ouverte ceux qui perpétuent des actes sataniques.

J’en veux pour preuve, et aucun Gabonais ne peut le nier, le fait que lors de la compagne présidentielle de 2005, les prêtres et les pasteurs circulaient avec arrogance, fierté et aisance, dans des véhicules estampillés « BONGO 2005 ».

Ils ont, au vu et au su de tout le monde, battu campagne pour le candidat Bongo, oubliant que d’autres candidats étaient leurs croyants, et que plusieurs de leurs ouailles appartenaient à d’autres familles politiques par le droit qu’ils ont de leur liberté d’opinion et d’expression. Par ce fait, ils ont semé dans leurs propres temples les graines de la discorde et de la division.

Ils se sont appliqués à manger leur part de gâteau à la table de ceux que l’église devrait considérer comme les suppôts de Satan.

Ils portent la responsabilité historique des malheurs du peuple Gabonais, et l'Eternel Dieu, qu'ils pêchent des lèvres, leur rendra selon leurs actes.

L’Islam, que l’on dit être une religion de paix, a sa part de responsabilité dans l’embrigadement des Gabonais. Je n’en dirai pas beaucoup, mais je déplorerai l’activisme de ses marabouts dans la tentative d’assassinat de certaines personnalités par empoisonnement et fétichisme, sur la demande de Mr Ali Bongo Ondimba, le RAÏS.

Gabonaises,
Gabonais !

Il y’a quelques années encore, et bien d’intellectuels le savent, la Rose Croix et la Franc-maçonnerie passaient pour les plus prestigieuses écoles de connaissance de la planète.  Ce n’est plus le cas aujourd'hui, il faut le dire. Nous avons la preuve de la déchéance morale que la Franc-maçonnerie produit au Gabon.

Il circule, et plusieurs d’entre vous l’avez dans vos maisons, le CD visuel dans lequel les grandes loges d’Orient et d’Occident, ainsi que les loges Africaines, installent à Libreville Ali Bongo Ondimba à la tête de la loge Gabonaise, comme si ce dernier était un modèle d’intelligence et de sagesse. Ali Bongo Ondimba venait de prêter le serment républicain de ne servir que les intérêts du Gabon. Vous le voyez et l’entendez, dans le CD vidéo, prêter le serment maçonnique de ne servir que l’intérêt de la maçonnerie, serment qu’il renforce par le geste qui  consiste à avoir la gorge tranchée en cas de violation du serment. C’est-à-dire qu’Ali Bongo Ondimba a donné sa vie pour ne servir que les intérêts de la maçonnerie. Cela signifie qu’il gère le Gabon uniquement pour les intérêts de cet ordre ésotérique, et que nous tous, Gabonais, que nous le voulions ou pas, sommes des esclaves de la Franc-maçonnerie.

Eh bien, le pouvoir d’Ali Bongo Ondimba et la maçonnerie viennent d’introduire, et font la promotion au Gabon, comme pratique du pouvoir, la pédérastie.

La pédérastie consiste essentiellement à la pratique de la sodomie, et la sodomie est l’acte sexuel par lequel un homme enfonce son pénis dans l’anus d’un autre homme. C’est cela qui, envers et contre notre pudeur et nos bonnes mœurs, donne aujourd'hui le pouvoir et l’argent à certains de  nos jeunes  Gabonais, fiers, mais au derrière déjà abîmé. Finie la compétence et le mérite.

Si vous l’avez oublié, je vous le rappelle : le mot « sodomie » vient du nom de la ville de Sodome, car la sodomie était l’une des pratiques de Sodome et Gomorrhe  Vous savez ce que Dieu a fait de ces deux villes. Il y a fait pleuvoir le souffre et  le feu. Cela signifie, et c’est une loi divine et naturelle, que lorsqu'une société pratique la sodomie, la nature et la vie s’appliquent à la faire disparaître. C’est là l’objectif d’Ali : que la population d’un million cinq cent mille têtes disparaisse, pour que les terres riches laissées tombent aisément entre ses mains et celle des étrangers. C’est ainsi que de petits débarcadères, comme celui d’AMBOWE, où les populations ont été chassées un matin par l’armée qui voulait débarquer en catimini des étrangers, reçoivent ces clandestins officiels de l’Etat. C’est un peu comme l’histoire biblique dans laquelle le peuple élu doit, pour s’approprier le pays où coulent le lait et le miel, décimer ses habitants originels.

Voila la vérité, au-delà du débat et du discours politiques : une force occulte tente de faire main basse sur le Gabon, notre pays, en dépit de notre droit à la vie.

Je n’oublie pas de parler de Mme Marie Madeleine Mborantsouo, protectrice du monolithisme d’Ali. Elle est devenue, à elle seule, le spectre qui fait peur même à nos oiseaux de la brousse. Je ris d’elle à la face de la communauté internationale, et m’étonne que d’éminentes personnalités des cours constitutionnelles de certains pays, comme la France, laquelle est parfaitement au courant des actes du clan Bongo, soient venues à Libreville vanter les mérites de cette femme qui tue froidement un peuple et les institutions de notre pays. Est-ce, comme le dit le vieil adage, « qui s’assemblent, se ressemblent. » ?

Certainement, ces pays frères et amis ignoraient que la bonne dame fait louer sa propre maison à l’institution qu’elle dirige, qu’elle possède un grand commerce et des affaires, qu’elle a une école, activités incompatibles à ses fonction de Présidente de la cours constitutionnelle. Cela ne devait pas étonner. Elle est devenue elle-même anticonstitutionnelle. Je dirai mieux, elle est l’anti constitutionnalité.

Elle répondra de ses actes.

Gabonaises,
Gabonais !

Nous ne mourons pas comme des serpents, à qui l’on donne des coups de bâtons sur la tête sans qu’ils ne puissent crier. Nous relevons le défi. Maintenant !

Je dis bien que nous commençons maintenant, sans tenir compte des tâtonnements et des hésitations du débat politique, un combat à mort contre le pouvoir et  ses alliés, connus ou occultes. A la violence tyrannique de l’Etat, nous opposons désormais la force du nombre et du droit. Voici ce que nous allons faire concrètement.

Nous commençons par récupérer par la force ce qui est à nous. Rappelez-vous que pendant la campagne présidentielle de 2009, le candidat élu, mais écarté par Mborantsouo et les forces maçonniques, Mr André MBA OBAME, promettait ceci : « nous ne nous laisserons pas voler notre victoire ».

Parce que nous sommes des hommes de parole et un peuple fier, récupérons par n’importe quel moyen le pouvoir qui nous a été volé en 2009. Je dis bien : RECUPERONS PAR N’IMPORTE QUEL MOYEN, LE POUVOIR  QUI NOUS A ETE VOLE EN 2009.

Comment allons-nous faire pour le reprendre ?

Nous allons par étapes.

Nous sommes dès aujourd’hui des hors la loi, car aucun peuple n’obéit à une loi qui le détruit. Ainsi, je demande au peuple gabonais d’avoir une pensée pieuse pour nos martyrs et pour toutes les victimes des crimes rituels. Par ailleurs, nous exigeons la libération immédiate des prisonniers politiques du 15 Août 2012 à Cocotiers.

Nous exigeons aussi le départ de l’ambassadeur des Etats-Unis au Gabon, qui fait obstacle au processus de démocratisation dans notre pays.

Nous lançons dès maintenant une grande campagne de désobéissance civile dont le programme et les articulations seront données au fur et à mesure de sa réalisation. Il faut rappeler que le mandat du Président Ali BONGO ONDIMBA s’achève le 02 décembre 2012, date de la fin du contrat des Gabonais et du Gabon avec le clan BONGO. Nous n’en voulons plus !

Nous envoyons un message solennel au Président François HOLLANDE que nous ne voulons plus d’Ali BONGO ONDIMBA.

Je termine par un appel fraternel aux forces de sécurité et de défense. Ce que nous faisons est à l’avantage de tous les Gabonais, toutes les professions confondues. Vos corps d’armés ne doivent pas être que des machines ou des robots de répression de l’Etat. Votre mission première est la protection du peuple auquel vous faites tous partie, bien que certaines rumeurs fassent état de la présence de plusieurs nouveaux étrangers au sein des forces de sécurité et de défense. Vos épouses et les nôtres fréquentent les mêmes marchés, vos enfants et les nôtres vont dans les même écoles. Si vous recevez l’ordre de tirer sur nous et que vous le faites, chaque fois qu'il tombera un des nôtres, souvenez-vous que vous n’habitez pas tous des casernes, mais aussi que dans les mêmes quartiers que nous. Ce n’est pas une menace, mais une interpellation. Notre action se poursuivra dans le sens de la résistance à toutes les formes d’oppression, pour que vive le Gabon.

Je jure de donner ma vie pour la patrie !

Je vous remercie, le citoyen Gérard ELLA NGUEMA

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