Libreville,
le 23 Janvier 2012
Suite au procès tenu le 19 janvier 2012 contre l’Evêque MikeJocktane pour « destruction de biens publics, coups et blessures
volontaires et troubles à l’ordre public »
lors d’une marche populaire le 29 janvier 2011 à Libreville ; il est porté
à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que ce procès, qui s’est
déroulé dans un climat tendu avec la présence massive et spectaculaire des
forces armées aux abords et à l’intérieur du palais de justice, a été repoussé
au 2 février 2012 à 8H30.
L’Evêque Mike Jocktane est « officiellement »
poursuivi pour avoir participé à la manifestation populaire du 29 janvier 2011.
En rappelant qu’il est, aujourd’hui, le seul leader de l’opposition poursuivi
pour cela, ses détracteurs n’ont, à ce jour, encore versé aucun élément matériel prouvant
sa participation physique à la dite manifestation (photographie, images, témoin
oculaire…). L’absence de preuve de fond, les menaces quotidiennes exercées
contre lui depuis le début de cette affaire ainsi que le déploiement de l’armée
dans ce procès témoignent d’une machination visant à faire taire un homme
politique qui mène le combat pour la démocratie et l’Etat de droit au Gabon.
Le procès contre
l’Evêque Mike Jocktane rentre en réalité dans le cœur même de la stratégie du
pouvoir illégitime établi depuis le 30 août 2009 consistant à utiliser tous les
moyens de l’Etat (justice, services secrets, etc.) pour éliminer toute forme d’opposition
au Gabon, afin d’asseoir confortablement la dictature.
Ancien directeur
adjoint du cabinet président Bongo Ondimba et membre du principal parti de
l’opposition au Gabon, l’Union Nationale, le procès intenté contre l’Evêque
Mike Jocktane fait suite à la publication du livre « le scandale des biens
mal acquits » dans lequel il affirme
qu’Omar Bongo Ondimba a financé la campagne électorale de Nicolas Sarkozy.
L’Evêque Mike Jocktane est traqué par les services de
renseignement du régime d’Ali Bongo et sa vie est menacée depuis la sortie de
cet ouvrage et le déclenchement du procès, dans lequel le nom de l’Etat, en
qualité de « partie civile », est instrumentalisé à des fins
politiciennes.
Déterminé à faire triompher la vérité, l’Evêque Mike
Jocktane sera bel et bien présent le 2 février 2012 prochain à l’audience.
L’équipe de presse
contact@mikejocktane.info
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