Alors que le peuple gabonais
se prépare à accompagner Pierre MAMBOUNDOU à sa dernière demeure, dans la
dignité et avec les honneurs dus à un homme de son rang, nous observons en le
regrettant que déjà certains opposants se désolidarisent, par la pensée et par
l’action, de celui grâce à qui ils sont reconnus comme étant des opposants
partisans du changement.
De sources sûres, Louis
Gaston MAYILA, Séraphin NDAOT REMBOGO, Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU, sont en
train d’affûter leurs armes pour prendre part aux élections à venir organisées
par le pouvoir PDG. Le plus grave et le plus navrant dans cette situation c’est
que ces politiciens seront accompagnés dans leur campagne pour la validation du
système de fraude mis en place par le PDG par certains upégistes amenés par
Fidèle WAURA, il s’agit principalement de : Mboumba Nziengui, Pambou Raphael,
Pouabou Gaston, Saïbou Divinou Florence, Mbiguidi, Bourobou Tchibinda, Ndembi
Nzinga Claudio, Brant Kombila, Koumba Moulambo, Olivier Koumba, Roger
Mouloungui, Nyangui Hortense. Est-il besoin de rappeler que Fidèle Waura,
secrétaire général du parti n’est que la troisième personnalité du parti, après
le premier secrétaire Koumba Minhindou Pierre Claver et le secrétaire exécutif
Mathieu Mboumba Nziengui ? En effet, au lieu de se contenter d’être celui à qui
Pierre à donner un second souffle après ses déboires au CNOG, cet opportuniste
fait tout pour apparaître comme le successeur de Mamboundou aux yeux d’Ali Bongo
et de ses sbires dont sa cousine et complice Laure Gondjout. La plupart noms de
cette liste d’entriste sont ceux des élus qui ne pensent qu’à leur ventre, à
l’argent, donnant ainsi l’image de personnes sans principes. Pôvre Mamboundou,
pas encore enterré que déjà les siens le trahissent !!!
Comment comprendre que ces
gens qui étaient de tous les combats avec Pierre Mamboundou pour exiger des
élections libres et transparentes après le coup d’Etat électoral perpétré par
Ali Bongo, soient prêts aujourd’hui à aller à des élections truquées et gagner
d’avance par le PDG ? La réponse est claire : des postes, encore des postes et
toujours des postes… Mayila et Maganga Moussavou veulent la Vice-Présidence.
Ndaot et Waura veulent des postes des ministres. Le ministère des mines pour
Ndaot et n’importe quel ministère pour Waura. Mais en plus le chantage sur la
mauvaise gestion des fonds de la fête tournante dans la Ngounié semble amener
Maganga Moussavou a plus de raison… exit la prison.
Pourtant pour les gabonais les
choses sont claires en ce qui concerne Pierre Mamboundou. Il a bel et bien dit
publiquement au siège du CDJ devant le peuple, devant la presse nationale et
internationale et devant tous ceux qui aujourd’hui veulent aller aux élections,
trahissant ainsi sa mémoire, « pas de biométrie, pas d’élection. Pas de
transparence, pas d’élection ».
Les gabonais épris de liberté
et de démocratie, les partisans véritables du changement, les militants de
l’UPG laisseront-ils Mayila, Ndaot, Maganga, Waura et les autres enterrer
Pierre Mamboundou une deuxième fois ? Le gouvernement sûr de réussir à acheter
ces opposants alimentaires vient
d’accorder un sursis de cinq jours pour le dépôt des candidatures, simplement
pour laisser plus de temps à Fidèle Waura afin qu’il corrompe à son tour le
maximum d’upégistes. Pouvons-nous compter sur les Thomas Ibinga, Marguerite
Makagha, Adrien Ivanga, Sylvain Bingangoye, Guy Mangale, Nzigou
Mamfoumbi, Mboumba Moulakou pour faire échec a cette tentative de
déstabilisation ? En tout cas, nous leur souhaitons bon courage car nous savons
qu’Ali a déjà donné sept cent millions (700.000.000) de francs cfa au titre
d’une avance (n’est-ce pas Waura ?) et que le reste du milliard (1.000.000.000)
prévu pour tuer l’UPG sera donné après le dépôt des candidatures des traîtres.
Maganga, Ndaot et Mayila ne recevront pas autant d’argent, mais attendent d’Ali
des garanties quant à leur nomination…
Le peuple gabonais veut que
sa voix compte et ne suivra donc pas ces traîtres à la cause de la vraie démocratie qui est la seule voie pour un
développement, juste et équilibré du pays. Car quand le peuple peut démettre
par le vote, les dirigeants font attention à sa situation et alors « fini le
chien aboie la caravane passe ». Ce n’est pas moi qui ait comparé le peuple au
chien !!!!!
Ngouali
Disumba
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