Le samedi 21 mai 2011, vers 14h (heure locale), quelques milliers de personnes se sont rassemblées au quartier Cocotiers dans la capitale gabonaise, Libreville, suite à l'appel lancé, il y a à peine quelques jours, des leaders de l'Union Nationale (UN), parti d'opposition gabonais (dissout de manière ambiguë par le PDG au pouvoir).
Selon les organisateurs du rassemblement, il s'agissait d'une initiative visant à démontrer que le "combat contre l'imposture et le départ d'Ali Bongo continue".
Le rassemblement fait suite aussi à un refus de André Mba Obame (AMO), président autoproclamé et légitime du Gabon, d'aller subir un interrogatoire dans les bureaux du B2, services de contre ingérence (services secrets) gabonais.
De plus, dans la nuit du 19 mai 2011, 4 agents des services de renseignements gabonais avaient été neutralisés par les partisans de AMO aux alentours de la maison de ce dernier. Un des agents portait sur lui un révolver et une paire de menottes, sans trop savoir ce qu'ils faisaient là. Les agents avaient été remis aux autorités judiciaires gabonaises sur instruction de AMO qui voulait notamment éviter leur lynchage par des partisans en colère.
Le rassemblement de ce samedi semble être un message clair des partisans de l'UN envers les autorités en place. Les partisans de l'UN sont déterminés à faire entendre leur message, soit le refus de l'intimidation, le respect des libertés et de la démocratie (incluant la reconnaissance du parti UN) et le départ de Ali Bongo du pouvoir, suite aux élections volées de 2009.
Supplément d'information:
Vidéo 1 (Youtube)
Video 2 (Youtube)
Ali Ben Dégage!, scandent de jeunes gabonais (Youtube)
D'autres photos du meeting
(mise à jour du 22 mai 2011)
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CL
Et on nous fait croire que M.André Mba Obame et ses camarades, sont seul dans le combat pour une justice social et un état de droit dans notre pays qu'il a aucun soutient de la population.
RépondreSupprimervous avez notre soutient.Le choix des Gabonais doit être respecté.Ben Ali doit dégager. Nous sommes convaincu que tôt ou tard, la victoire sera notre. Petit à petit l'oiseau fait sont nid. NOUS Y ARRIVERONS